Selon l’étude Deloitte – Reputation at Risk, près de 9 dirigeants d’entreprise sur 10 dans le monde considèrent la réputation comme l’aléa stratégique le plus important pour une organisation.
Constatant le monde hyper-connecté dans lequel interviennent de plus en plus les entreprises, l’étude de Deloitte sur le risque de réputation apporte différents éclairages. Pour cette enquête, 87% des dirigeants le considèrent comme le risque stratégique le plus important pour leurs entreprises. Et 57 % des patrons interrogés souhaitent mettre en place des cellules de crises assorties d’outils d’analyse et de suivi de leur marque en vue d’anticiper et gérer les crises de réputation.
19 % seulement sont confiantes
Autre enseignement, 41% des chefs d’entreprises sondés reconnaissent qu’un événement nuisant à leur réputation peut avoir des conséquences sur le chiffre d’affaires de l’entreprise. Elles sont seulement 19 %, les entreprises confiantes dans leurs compétences en matière de gestion de ces risques.
Selon Marc Duvechet, Associé responsable Risk Advisory chez Deloitte, « On a assisté peu à peu à une prise de conscience de l’impact du risque de réputation sur la capitalisation et la valeur même de l’entreprise. Le risque de réputation devient ainsi une préoccupation grandissante du top management alors même qu’une minorité des sondés (19%) s’estime totalement armée en matière de gestion des risques. A cet égard, les technologies disponibles pour identifier et suivre dans les masses de données, issues des réseaux sociaux notamment, peuvent permettre de mieux gérer pro activement les risques de réputation…mais ceci doit s’inscrire dans une démarche plus globale d’analyse et de traitement des risques. Cette démarche peut aussi conduire à repenser les dispositifs de gestion de crise en place ».
Enfin, autres données de cette enquête : les principaux facteurs de risques de réputation selon les entreprises sondées sont l’éthique et l’intégrité (55 %), et notamment la fraude et la corruption ; les risques sanitaires et liés à la sécurité (45 %), tant physiques qu’électroniques ; les risques liés aux produits et aux services (43 %).
Cette enquête a été menée auprès de plus de 300 dirigeants à travers le monde
