L’an dernier, le secteur de l’automobile français a dévissé de 5,7 % en données brutes. En revanche, le mois de décembre s’inscrit en faux par rapport à cette tendance en affichant une progression de 9 ,4 % en données brutes, selon le Comité des constructeurs français d’automobile (CCFA).
A l’image de l’économie nationale, le marché de l’automobile français a été marqué par une morosité manifeste. Témoin il a enregistré une baisse de ses ventes à concurrence de 5,7 % en données brutes et de 5 % à nombre de jours ouvrables comparable. Au total, sur les douze derniers mois, les ventes de voitures neuves ont atteint 1 790 473 unités. A contrario, le secteur a fini en beauté avec un mois de décembre affichant une progression de 9,4 % en données brutes et de 4,2 % à nombre de jours ouvrables comparable. 175 336 voitures neuves ont ainsi été immatriculées en décembre 2013, dans l’Hexagone.
Selon les observateurs, la contre-performance annuelle de ce secteur lui permet de renouer avec ses plus mauvais chiffres observés, il y a quinze ans.
Suivant cette chute, la part des véhicules diesel a fortement reculé en France en 2013 atteignant 67 %, son plus bas depuis une décennie. Selon le CCFA, cette part devrait descendre rapidement à 50 % du marché, un niveau qu’elle avait atteint en 2000. Cet indicateur devrait dévisser à 30 % en 2020, faisant ainsi un retour au niveau de 1989. A contrario, la part des véhicules à essence a flambé à 29,7 % l’an dernier là où celle des automobiles hybrides et électriques a atteint 3,1 % du marché des voitures particulières (2,6 % et 0,5 %).
Dans le détail, les infortunes des constructeurs ont été variables en 2013, selon les chiffres du CCFA : – 10,6 % pour Citroën, à 238 321 unités ; – 5,2 % pour Peugeot, à 289 593 unités ; – 1,7 % pour Renault, à 337 611 unités ; + 11 ,2 % pour Dacia, à 89 844 unités). Quant aux constructeurs étrangers, ils sont également dans la même tendance baissière et ont vu leurs ventes diminuer de 7,4 % en 2013, à 834 197 unités.