Face à la montée en puissance des supports numériques, l’éditeur apporte son écot au débat sur le positionnement des marques dans l’environnement digital généralisé.

Comment choisir ses médias sociaux pour promouvoir une marque ? Faut-il exploiter des maillages de masse ou en créer de nouveaux ? Dimelo apporte sa contribution aux réflexions en la matière, à l’heure où le phygital devient une réalité sur le terrain, du fait d’un parcours de vente qui allie magasins physiques et web social. A travers son intervention, le fournisseur de logiciels de la relation clients digitale en mode SaaS, présente sa vision des meilleures pratiques permettant de positionner au mieux une marque sur les médias digitaux. Selon Eric Dos Santos, directeur général délégué et cofondateur de Dimelo, ” aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui, nous avons créé Dimelo avant que Facebook ou Twitter n’apparaissent en Europe. Les marques ont aujourd’hui largement adopté ces réseaux sociaux, notamment pour des raisons d’image et de visibilité. En parallèle, certaines marques ont également déployé des communautés en ligne en complément de leurs pages officielles sur les réseaux sociaux. Pour une marque, la question qui se pose est : où faut-il être ? Doit-on aller sur chaque canal digital ?”. Selon l’éditeur, les meilleures pratiques reposent sur un triptyque traditionnel : ouvrir une boutique dans une rue commerçante ; passer un accord de distribution chez un distributeur spécialisé du marché ; établir un “corner” dans un grand magasin. Trois types d’emplacements physiques de la marque répondent à autant de raisons et problématiques différentes : construire/renforcer son image ; créer une relation de proximité et bénéficier du flux de clients d’un distributeur ; capitaliser sur ces derniers et sur l’image d’un grand magasin. Ces valeurs sûres éprouvées dans la communication traditionnelle gardent leur validité dans le monde du digital. C’est, en tout cas, le point de vue de l’éditeur pour qui, « entre le physique et le numérique, il n’y a que 3 clics : la première étape doit être d’ouvrir une communauté de marque (l’équivalent d’une boutique “flagship” sur les Champs Elysées), qui ressort dans les premiers résultats de recherche de Google. L’endroit se doit d’être accueillant, l’expérience client minutieusement réfléchie et contrôlée. Cette communauté naissante sert également à compléter le référencement naturel du site Internet et les inscriptions à venir et alimenter la base marketing. En complément, une marque se doit d’intervenir sur les forums verticaux/spécialisés dans son secteur d’activité. Elle bénéficie ainsi de leur trafic et conduit les clients les plus intéressés vers sa marque. Enfin, il est nécessaire de choisir les grands sites de conversation : Facebook, Twitter, Instagram, etc. La marque bénéficie du prestige de chaque média, et du nombre élevé de visiteurs. L’objectif étant de détourner une partie de la clientèle vers son propre site web. L’inconvénient est de ne pas pouvoir maîtriser quoique ce soit et de subir l’expérience client du réseau social et du faible accès à ses données. » Dernière interrogation et non des moindres formulée par Dimelo, faut-il créer son propre média social ? Et d’y répondre : entre la mise en place de sa propre solution ou l’utilisation des plateformes “stars du web”, le choix est simple : les deux ! Il faut en effet être présent partout, pour maximiser les chances de rencontrer son public. » Pour conclure, Dimelo rappelle que « le plus important est de ne pas se tromper sur l’objectif : on ne construit pas sa marque chez un tiers, on ne crée pas d’intimité dans une foire surpeuplée, on ne confie pas les informations de ses clients à une entreprise qui vend des données. A l’inverse, on ne développe pas son business sans être référencé, on ne peut montrer sa modernité qu’en suivant les usages. »

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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