Cette enquête met en avant comment et pourquoi les entreprises ont recruté leur financiers l’an dernier.
Le cabinet Fed Finance dédié au recrutement dans les métiers de la finance vient de publier son baromètre annuel des motifs d’embauche. Des chiffres issus des missions confiées à ses huit bureaux Fed Finance durant l’année 2015. Où l’on apprend que l’an dernier, les entreprises ont favorisé l’Intérim. Pour autant, le contrat à durée indéterminé (CDI) réalise une avancée remarquable. A l’instar de l’année 2014, les entreprises ont ainsi privilégié l’intérim pour recruter leurs financiers en 2015 (44 %). Toutefois, on note une progression de plus de 4 points du CDI par rapport à il y a deux ans. Il a représenté 42,25 % des embauches en 2015 contre 38 % l’année précédente.
En fait, le CDI revient donc à son niveau de 2013, soit 42,5 %. Selon FED Finance, « cette prédominance de l’intérim doit être en outre relativisée puisqu’elle a connu cette année une baisse de 5 points en passant de 49 % en 2014 à 44 % en 2015. Quant à lui, le CDD reste stable, représentant 13 % des embauches en 2014 et 13,75 % en 2015. Les entreprises ont manifesté leurs besoins en termes de CDI tout au long de l’année, indique Amaury de Vorges, Associé Fed Finance. Et d’ajouter : « le dernier trimestre 2015 a d’ailleurs été très soutenu en termes d’activité pour nos équipes. »
Tout comme les deux années précédentes, le remplacement reste, en 2015, le premier motif de recrutement. Il est suivi du pic d’activité pour faire face à une hausse d’activité avec plus de 29 % de personnes intégrées pour faire face à une telle situation, puis la création de poste (18 %). Comparée à 2014, la meilleure progression revient à la création de postes sachant qu’elle gagne 3 points (18 % en 2015 contre 15 % en 2014) tandis que les recrutements motivés par une augmentation d’activité perdent 3 points (29,25 % en 2015 contre 32,5 % en 2014). Enfin, le CDI est le contrat privilégié par les entreprises qui souhaitent remplacer un collaborateur (24,25 %), juste avant l’intérim (20,75 %), également favorisé dans le contexte d’un accroissement d’activité (23,25 %).