Selon cette enquête, les personnes interrogées déclarent qu’elles automatisent aujourd’hui en moyenne 25 à 40 % de leur charge de travail. Une automatisation qui s’applique à des procédures et à des tâches de saisie manuelle routinières ; elles ouvrent ainsi la voie aux technologies intelligente des processus (IPA, Intelligent Process Automation).
Autre enseignement, pour les trois à cinq prochaines années, près de la moitié des personnes interrogées « considère l’automatisation comme une amélioration majeure de leurs processus métiers. 44 % d’entre elles, environ, affichent également des attentes élevées à l’égard des outils d’analyse décisionnelle. » Et près d’un cinquième des personnes interrogées a fait état d’une optimisation des coûts de plus de 15 % par rapport au précédent exercice grâce aux technologies IPA.
Quant aux assureurs, « ils ont fait figure de précurseurs en repoussant les frontières de la réduction des coûts grâce à une automatisation des fonctions de middle-office, telles que le codage et le traitement des réclamations ; plus d’un quart d’entre elles escomptent une réduction des coûts d’au moins 15 % en l’espace d’un an. » Pendant ce temps, près de la moitié des personnes du secteur bancaire sondées a évoqué une augmentation d’au moins 10 % des recettes grâce à des outils d’analyse alignés sur les processus au cours du dernier exercice ; trois établissements bancaires sur quatre environ (73 %) prévoient une évolution du même ordre dans les trois à cinq prochaines années.
L’étude a été menée par Cognizant en partenariat avec un cabinet d’études indépendant (E2E Research). Plus de 500 cadres dirigeants en Amérique du Nord (57 %) et en Europe (43 %) ont répondu à une enquête en ligne. Les personnes interrogées représentaient des sociétés dont les chiffres d’affaires varient entre 500 millions et 3 milliards de dollars. L’automatisation était définie comme une activité autrefois réalisée à la main et désormais assurée par la technologie, notamment au moyen d’outils d’automatisation des processus.