Le véhicule sans chauffeur est sur toutes les lèvres. Et pourtant, après les premiers prototypes, le chemin à parcourir reste long et émaillé de cinq étapes. C’est, en tout cas, ce que pense le cabinet Bernstein Research.
Ces différentes strates permettront d’aboutir à l’automatisation complète des véhicules. La première est la situation actuelle, étape zéro, marquée par des voitures conduites tout le temps par l’automobiliste.
Selon cet organisme, la phase 1 permet au véhicule de contrôler sa trajectoire et sa vitesse dans certains cas, sachant que l’auto reste sous le contrôle permanent du conducteur. Le deuxième mouvement permettra au véhicule de réaliser certaines manœuvres en toute autonomie, même si le conducteur reste le maître à bord (aide au stationnement, par exemple).
Lors de la troisième étape, différents composants d’automatisation de la conduite partielle pourront également prendre le contrôle du véhicule dans des situations précises. Si le conducteur reste maître du véhicule en général, la voiture peut prendre le contrôle face à un enjeu de sécurité, lors des embouteillages, par exemple.
L’étape 4 plonge le véhicule dans un monde nouveau où il est aux commandes et réalise toutes les fonctions de conduite pouvant avoir un impact sur la sécurité. A ce niveau, le conducteur le conducteur n’est plus nécessairement au volant, dans des conditions qui restent limitées : sur autoroute, dans un quartier résidentiel et dans des conditions climatiques optimales. Enfin, ce modèle sera achevé avec la phase 5 marquée par le lancement d’une voiture totalement autonome. Le conducteur pourra vaquer à différentes occupations en se faisant conduire. Elle pourrait, par exemple, être envoyée pour récupérer un passager.