Si 2/3 des Français (67%) ont intégré l’information selon laquelle les véhicules thermiques ne seront plus disponibles en vente neuf d’ici 2035, seule la moitié (51 %) des Français sont convaincus par cette innovation. Les personnes impactées par les ZFE (Zones à Faibles Emissions, ndlr) se montrent favorables aux véhicules électriques dans les mêmes proportions (52%).

A noter que les Français non motorisés, les détenteurs actuels de Crit’Air 0 (ayant donc déjà sauté le pas) et les promoteurs des ZFE soutiennent largement ce changement de motorisation. Mais quand on demande à l’ensemble des conducteurs, seuls 6% des véhicules devraient être remplacés par de l’électrique (et c’est encore moins pour les véhicules impactés par les ZFE avec un taux de 5%).

Par ailleurs, moins d’1 Français sur 2 (45%) pense que les véhicules électriques sont la solution d’avenir de la mobilité que ce soit pour les véhicules individuels ou les transports publics.

Pour autant, les freins restent multiples

Parmi les principaux freins exprimés par les personnes interrogées dans le cadre de cet Observatoire, le manque d’autonomie arrive en tête (56%), suivi d’un prix à l’achat plus élevé (49%). Toutefois, plus d’un tiers des Français (39%) estiment à tort ou à raison que la recharge de batterie dans l’espace public pourrait s’avérer moins onéreuse que le plein d’essence. S’ajoutent à ces réticences, les controverses écologiques (fabrication et recyclage des batteries) ainsi que des craintes quant à la pénurie d’électricité et la hausse des prix de l’énergie.

Toutefois, 56% des Français (qu’ils possèdent ou non un véhicule électrique) déclarent qu’ils pourraient avoir facilement accès à une borne dans le cadre de leurs déplacements du quotidien. Mais attention de ne pas laisser sur le bord de la route les zones rurales où ce taux d’accès déclaré baisse à 45%.

« Le marché des véhicules électriques a connu un fort essor ces 10 dernières années notamment grâce aux incitations gouvernementales conjuguées au développement des Zones à Faibles Emissions (ZFE) et aux incertitudes autour de l’arrêt des véhicules thermiques. Promouvoir le développement des nouvelles mobilités et encourager les déplacements éco-responsables est une des priorités d’Allianz France, en lien avec notre rôle d’assureur engagé dans la transition écologique. Allianz France accompagne ainsi depuis près de 10 ans le déploiement de la mobilité électrique que ce soit en tant qu’assureur ou en tant qu’investisseur.
Avec la moitié des Français qui se déclare favorable aux véhicules électriques (51%), notre volonté est d’accompagner au quotidien nos clients et le grand public vers une mobilité durable, plus respectueuse de l’environnement. Nous disposons d’une offre complète et sur-mesure pour nos clients qui ont fait le choix de la mobilité électrique avec une opération commerciale dédiée et identifiée. Au-delà de nos offres, nous avons à cœur de jouer pleinement notre rôle sociétal en développant une démarche active et innovante de prévention des risques routiers pour sensibiliser et protéger les automobilistes, les piétons et également les usagers des mobilités douces » explique Blaise Schang, Directeur Technique Particuliers, Professionnels, Agricole et Petites Entreprises pour les Assurances de Biens et de Responsabilités chez Allianz France.

 

[1] Méthodologie : Questionnaire administré online sur la base d’une durée moyenne de 15 minutes sur les panels CSA Link, Dynata et Pure Spectrum du 9/1/2023 au 1/2/2023 auprès d’un échantillon national représentatif de 10 022 français de 18 ans et +. (quotas). Des boosts ont été réalisés auprès des détenteurs d’au moins un véhicule Crit’Air 3, 4, 5 ou Non classé (NC) dans certains départements d’habitation ou de déplacement dans le cadre du travail / les études, afin de disposer de bases suffisamment robustes. Soit un total de 10 370 répondants.

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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