« Après la conception, nous devons désormais accompagner le déploiement et les usages »
Au lendemain de la présentation de la nouvelle stratégie digitale du groupe en France, Amélie-Oudéa Castera revient sur quelques points saillants de cette nouvelle donne.
Assurbanque 2.0 : quel est le point fort à retenir dans le cadre de la mise en scène de votre nouvelle stratégie digitale ?
Amélie Oudéa-Castera : il est difficile de résumer en quelques mots un travail pour le moins stratégique, conduit en 18 mois. Pendant tout ce temps, nous avons conçu la nouvelle stratégie digitale du groupe en France à l’heure où le numérique devient, plus que jamais, l’un des leviers de différenciation dans la profession. Il se décline, par exemple, à travers un nouveau site qui permet à l’assuré de cerner le contenu de ses garanties. Ce qui permettra de maintenir la transparence dans notre métier. Là où quialemeilleurservice.com a montré son intérêt dans la comparaison des services, cette plate-forme nouvelle permettra d’introduire la pédagogie avant la souscription. Les études ont démontré que 92 % des Français jugent important de bien connaître le contenu de leur couverture d’assurance ; pourtant, seulement 20 % sont au fait de ces dernières. Il y a là, un manquement que nous allons combler.
A.2.0 : à l’heure de l’internet mobile, quelle est la place de objets itinérants dans votre stratégie digitale ?
elle est centrale. Et a pour clé de voûte l’application mobile : monaxa.fr. Son positionnement s’inscrit dans un cadre plus large, celui du multi-accès. Nos assurés doivent avoir l’expérience client de leur choix. Nous l’avons constaté, beaucoup interagissent avec nous à partir de leur mobile, d’autres préfèrent passer par leur distributeur traditionnel, voire mixer les deux. Quoi qu’il en soit, dans toutes nos affaires nouvelles réalisées via le Net, 18 % seulement présentent un parcours client 100 % web.
A.2.0 : quels sont les maîtres-mots de cette stratégie ?
AOC : moments clé de la vie du client, transparence, proximité et réactivité. Après le temps de la gestion, voilà venu celui de la généralisation. Comme l’a dit Nicolas Moreau, notre directeur général au moment de conclure cet événement, « c’est maintenant l’heure d’accompagner le déploiement et les usages ».
*La rédaction reviendra plus largement sur ce sujet dans le prochain magazine Assurance & Banque 2.0 à paraître début décembre 2014