Amorcée dans le cadre du lancement de l’Extranet dédié à ses courtiers, la stratégie de déploiement de fonctions d’avenants en ligne de l’assureur vient de connaître une phase de généralisation marquée par l’entrée en production de nouveaux dispositifs en la matière dédiés à la prise en compte de changements contractuels relatifs à de nouvelles branches, en complément de l’auto.

Poursuivant sa stratégie de déploiement d’avenants sur son Extranet dédié à près de 1 000 courtiers qui forment son réseau de distribution, SADA Assurances vient de dévoiler de nouvelles fonctions en la matière. Après des avenants autos portant sur les changements de véhicule, de formule, d’adresse et de RIB, cette possibilité est élargie aux résiliations à échéance et celles liées à la loi Châtel. « Désormais, outre les avenants classiques, nos intermédiaires disposent en ligne de moyens de réaliser des modifications administratives et les résiliations. Grâce à ces nouvelles fonctionnalités, les courtiers gagnent en réactivité dans la relation commerciale avec leurs clients et engrangent des gains de productivité. Ils deviennent également davantage autonomes sachant qu’ils peuvent eux-mêmes modifier les contrats de leurs clients et émettre les pièces dans leurs cabinets : attestation, lettre d’ordre et de résiliation », explique Mohamed Bel Baraka, directeur technique. Pour aller plus loin, l’assureur propose également des avenants sur ses autres branches d’activité : assurance habitation, scolaire et immeubles. L’objectif étant de traiter en mode dématérialisé les plus de 2 000 demandes de changements formulées chaque mois par ses clients à travers son réseau de courtage. Un travail qui nécessite la mobilisation d’une équipe d’une quinzaine de personnes chargées de traiter ces requêtes administratives et commerciales. Pour autant, la généralisation des avenants sources d’automatisation de processus, de dématérialisation et d’amélioration de la qualité de service, ne remettra pas en cause l’importance de cette équipe. Grâce au temps gagné, cette banalisation des changements contractuels en ligne lui permettra plutôt d’optimiser sa fonction de contrôle des actes effectués.

Véritable volonté stratégique, la virtualisation des avenants fait l’objet de projets informatiques à part entière. De ce point de vue, chacune des réalisations en la matière démarre par une spécification des besoins, suivie de la conception d’un cahier des charges et des développements informatiques. Ces derniers sont effectués par la direction des systèmes d’information, travaux soumis par la suite à des tests et à une bascule. « En moyenne, chaque avenant est réalisé sur une période de près de 45 jours, par domaine contractuel », explique Mohamed Bel Baraka.

Paré depuis début mars 2007 de sa nouvelle batterie de fonctions d’avenants, SADA Assurances offre désormais à son réseau de distribution des moyens de travail réactifs lui permettant de faire l’économie sur ce point, d’un passage longtemps obligé, par sa direction technique. A l’arrivée, un gain de temps qui permet à ses gestionnaires de se recentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée que le traitement administratif des avenants.

Emmanuel Mayega ©CAPA Conseil

Crédits photo : Cinezi- sxc.hu

Amae Martin
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