Dans la foulée de la réunion du Comité national de gestion des risques en agriculture qui s’est tenue le 18 juin dernier pour arrêter les paramètres du « contrat socle », l’assureur vert a fixé les conditions de commercialisation et les bases d’indemnisation de son offre.
Ces règles portent sur la campagne 2015/2016. Et permettront aux agriculteurs de protéger leurs cultures contre les risques climatiques. Outre le contrat socle, Groupama offrira des garanties complémentaires permettant une couverture sur mesure pour chaque exploitation.
Le contrat socle a été initié dès 2013. Sa finalité est d’offrir à un maximum d’exploitants la possibilité de couvrir leurs charges opérationnelles à un coût financier limité. Par ailleurs, pour permettre à chaque assuré de personnaliser sa couverture, Groupama proposera des garanties complémentaires qui permettront de retrouver un niveau de prestations équivalent à celui offert par les contrats multirisques climatique actuels. Un troisième niveau de garanties non subventionné sera également offert. Le contrat socle sera subventionné à hauteur de 65 % (1 er niveau de couverture) et de 45 % pour les garanties complémentaires si elles sont compatibles avec la réglementation européenne (2ème niveau). Une troisième échelle de garanties non subventionné sera également offerte.
A la demande des organisations professionnelles agricoles, une offre pour les prairies, construite en concertation avec eux, sera proposée pour la récolte de 2016.
A travers cette offre, l’assureur vert renouvelle son engagement auprès des agriculteurs. Il revendique le rang de premier assureur à commercialiser une assurance multirisque climatique en 2005. Celle-ci a démontré sa pertinence dans un contexte où la place laissée aux outils de gestion des risques dans la PAC est grandissante. Selon François Schmitt, Président délégué de la Fédération Nationale Groupama, « ce nouveau contrat « socle » s’inscrit dans cette dynamique et préfigure des outils qui pourraient être mis en œuvre dans la prochaine PAC (2020) et qui portera des enjeux importants de positionnement sur les outils de gestion des risques en agriculture. »
