Le groupe hospitalier a publié un communiqué de presse dans lequel il reconnait avoir été victime d’une panne informatique « sans conséquence pour les patients ».
Désormais au cœur de la chaîne de prise en charge des patients, l’informatique hospitalière doit être opérationnelle à tout moment. Et rebondir dans l’immédiat, en cas de dysfonctionnement. Malgré les dispositions prises, aucun établissement n’est à l’abri d’une panne. L’exemple du CHU de Saint-Etienne illustre bien cette triste réalité. Le groupe a été récemment victime d’une panne matérielle sur son réseau de stockage de données. Selon l’établissement, ce couac n’aurait pas eu d’impact « sur la qualité des prises en charge, ni sur le rythme d’activité ».
La panne s’est produite en cours de journée dans l’une des salles de serveurs informatiques de l’hôpital Nord, où l’un des systèmes de stockage des données informatiques de l’établissement s’est montré défaillant. Corollaire, un dysfonctionnement de plusieurs serveurs et un “ralentissement significatif du réseau” ; une partie des applications est devenue indisponible et d’autres ont été volontairement arrêtées durant « les réparations nécessaires”. Les modules du Système d’information hospitalier (SIH) : logiciel de prescription et de gestion du dossier patient ou celui de gestion administrative du malade “n’ont pas été interrompues”. Idem pour les chaînes d’automates de biologie. Tout comme le site internet et intranet de l’hôpital, mettant en scène des fonctionnalités métier (gestion des procédures, annuaire, système de garde et astreintes, etc.), qui n’a pas, non plus, subi de perturbation.
Ce dysfonctionnement aura été l’occasion de traiter en grandeur nature le plan de reprise d’activité. Les ingénieurs de la direction du système d’information du CHU et des équipes spécialisées des sociétés prestataires ont travaillé tout le week-end remédier aux réparations.
Plus de peur que de mal ? Ce dysfonctionnement a pu montrer le professionnalisme croissant des établissements de santé dans le domaine informatique. Avec la montée en puissance de la cybercriminalité, ils ont tout intérêt à être bien armés pour garantir la continuité des soins par tout temps.
