Les 1 200 professionnels de cette enseigne s’engagent pour l’accessibilité et la qualité des soins avec l’Objectif Zéro Dépense, une offre visant à minimiser le niveau de dépense des patients.

A partir du 4 mars, les opticiens du réseau Optic 2000 entrent dans le débat sur l’accès aux soins. Ce à travers une campagne de communication. Une campagne qui présente leur offre « Objectif zéro défaut. » A travers celle-ci, les consommateurs ont la possibilité de bénéficier d’un équipement « adapté et de qualité, à moindre coût ».

Dès demain, « les membres de l’enseigne proposeront, partout en France, une offre conforme à l’ordonnance du médecin, en soumettant à chacun de leurs clients deux propositions dont une, en première intention, avec un reste à charge nul ou le moins élevé possible. Cette offre, qui comprend un équipement correcteur toujours adapté aux besoins du porteur, sera conçue par l’opticien de façon à offrir un niveau de dépense le moins élevé possible dans le cadre des profondes mutations inflationnistes du monde de l’optique », explique l’enseigne.

L’opération « Objectif Zéro Dépense » s’appuie sur une batterie d’engagements concrets des opticiens Optic 2ooo, repris dans un manifeste affiché dans tous les magasins à partir du mois de mars. Plusieurs points y sont mis en exergue : l’engagement d’une offre adaptée en minimisant autant que possible le budget optique ; la garantie d’un équipement de qualité, adapté aux besoins et usages du client, quel que soit son budget ; le conseil et la qualité de service d’un professionnel de la vue responsable ; l’assurance d’un service après-vente et de garanties adaptées.

En vue de promouvoir cette opération, Optic 2ooo prévoit un dispositif média étalé du 4 au 31 mars 2016. Un plan de communication relayé dans tous les magasins du réseau et plaçant l’opticien au cœur de l’engagement de l’enseigne. « Objectif Zéro Dépense » sera appuyé par une campagne télévisée portant le message principal : pouvoir s’offrir des lunettes de qualité, sans dépenser trop, tout en étant conseillé par un professionnel de santé engagé.

Si le débat de l’accès au soin est ici abordé, reste le problème de la capacité de ce réseau, comme ceux de ses concurrents, à ne pas céder aux pressions des consommateurs, de véritables clients qui veulent toujours plus, mettant à mal la filière de l’optique. Les outils mis en place par les opérateurs de tiers payant pour traquer les abus restent, grosso modo, inopérants. De ce point de vue, seule l’éducation du patient est, avant tout, le premier levier à actionner pour un accès confortable aux soins.

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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