Selon ce cabinet, le démarrage du programme d’achats d’actifs de la BCE le 9 mars a été l’occasion pour les investisseurs d’acheter largement des actifs européens. Les principaux bénéficiaires de ce mouvement ont été les actifs libellés en euros.
Ainsi, les fonds domiciliés en Europe ont reçu en mars 45,73 milliards d’euros de collecte. Cela dit, à cause d’une décollecte significative subie par les fonds actions, le niveau de collecte reste inférieur aux 50,89 milliards enregistrés en février dernier.
Quant aux fonds d’allocation, ils ont reçu 22,69 milliards d’euros. Et dépassent le record de collecte du mois de février. Idem pour les fonds alternatifs, qui ont collecté 8,76 milliards d’euros (après 2,1 milliards en février). Les fonds obligataires ont également connu un très bon mois avec 19,18 milliards d’euros collectés.
Par ailleurs, les fonds actions ont enregistré une décollecte de 6,49 milliards d’euros au mois de mars, la pire depuis juin 2013. Les fonds indiciels ont subi plus de sorties de capitaux que les fonds actifs : 3,52 milliards d’euros contre 2,99 milliards.
Pour le premier trimestre 2015, les ETF maintiennent cependant une avance en termes de collecte, avec 1,09 milliard d’euros, contre 5,92 milliards de sorties de capitaux pour les fonds gérés activement.
Avec la hausse des Bourses à l’échelle mondiale depuis le début de l’année, et d’une appréciation généralisée des devises face à l’euro, les actifs sous gestion des fonds actions domiciliés en Europe ont atteint un plus haut historique de 2732 milliards d’euros. En revanche, les fonds de matières premières ont connu leur première décollecte de l’année, toutefois très limitée à 91 millions d’euros.
Quid des fonds monétaires ? Ils ont enregistré leur troisième mois de collecte, due particulièrement à une forte demande observée outre-Manche. En revanche, les fonds monétaires vendus en France ont subi une décollecte de 11,1 milliards d’euros.