Banques et assurances sont au cœur de l’activité économique française. Et doivent accompagner les entreprises dans la mutation digitale, véritable défi pour les TPE et PME. A défaut, des courtiers d’un genre nouveau le feront à leur place.
A la recherche de nouveaux modèles métiers, les assurances et les banques multiplient les collaborations avec des acteurs Fintech pour capitaliser sur le digital et générer de nouvelles propositions de valeur. Cela ne suffit pas. Dans son livre blanc abordant comment développer le digital en France, SQLI soutient que ces acteurs ont tout intérêt à accompagner les entreprises dans ce processus, une nouvelle opportunité pour elles de se développer tout en renforçant leurs relation avec leur écosystème. « La progression du digital en France est poussive, comparée à d’autres pays ; chez nous, 65 % des PME/PMI sont équipées d’un site web là où ce chiffre atteint 75% en Europe avec des pointes à 92% en Finlande. Les assurances et les banques, qui connaissent bien ces entreprises, ont là, une occasion de leur proposer un accompagnement qualifié. » Et Laurent Cornu, Financial Services Sector Leader chez SQLI d’ajouter : « Outre des composants technologiques telles que les offres de Sites e-commerce clé en main, proposer de nouveaux services de marketing digital à ces entreprises peu habituées à ce nouveau mode de commerce est une nécessité que les assurances et les banques peuvent porter. » Ainsi, SQLI indique comment une grande banque belge s’est lancée dans une telle opération, avec des retombées remarquables.
Autre piste de développement du digital, la mise en place de réseaux collaboratifs à l’instar de ceux qui se sont développés dans l’industrie. Il s’agit de maillages sociaux qui permettent de réunir les clients, de leur proposer des conseils et des solutions et de les associer à la création de produits car « ces deux professions ont de vrais atouts pour aider leurs clients dans leur business au quotidien », précise Laurent Cornu. Dans cette logique, SQLI a développé un réseau social avec Apria RSA qui permet de transformer peu à peu les clients en avocats de la marque. Enfin, dans ce livre blanc, SQLI développe le concept d’éco-partage, qui permet aux entreprises de développer des plates-formes de troc (pratique du Barter). « Aux Etats-Unis, cette pratique a généré 18 Mds$ de chiffre d’affaires en 2010 avec des croissances de 15 à 20 % par an. Et selon les observateurs, ce modèle intéresse 65 % des entreprises françaises. Pourquoi les assurances et les banques ne se lanceraient-elles pas dans la création/animation de telles plates-formes ? Elles ont mis du temps à la faire pour le Crowdfunding. Elles pourraient anticiper le mouvement sur le Barter à moins que de nouveaux entrants, là également, ne les prennent de court. » En fait, le livre blanc de SQLI tente de réveiller le monde bancaire et celui de l’assurance, deux professions dont la rapidité d’exécution laisse à désirer en matière de digital. Pour le moment ?
