• 15 octobre 2014
• Emmanuel Mayega

• Conjoncture
• 55-85 ans
• baromètre santé
• INPS

Selon l’enquête de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES), le lien social aiderait les plus de 55 ans à préserver leur santé. L’isolement serait donc nocif.

Cette enquête montre qu’en général, la tranche des 55-85 ans a une vie sociale comparable à celle des 15-54 ans. Ainsi,  82 % déclarent avoir rencontré des membres de leur famille ou des amis au cours des huit derniers jours. Pour autant, contrairement à leurs cadets (66 %), ils sont, un peu plus de la moitié (52 %)à s’être livrés à des activités de groupe ou de loisir (réunions, activités religieuses, associations, cinéma, sport, etc.) au cours des 8 jours précédents l’enquête.

Autre enseignement, les plus de 55 ans sont également dans la mouvance du Web 2.0. Ainsi, 41 %  se sont connectés au cours des douze derniers mois. Que cherchent-ils sur le Web ? Trouver de l’information sur la santé, la vie sociale, etc.

Tout comme leurs cadets, les plus de 55 ans ont également des addictions. Pour autant,  seuls 13 % fument contre 41 % des 15-54 ans. Les hommes de 55-85 ans qui vivent seuls sont plus souvent fumeurs que les autres (22 % contre 15 %).

Par ailleurs, les seniors ont le sentiment d’être bien informés sur les grands thèmes de la santé, un sentiment renforcé par une vie sociale ou des contacts avec leur écosystème. Au cours des huit derniers jours, ils sont en contact avec des membres de leur famille ou des amis.

Autre point important, celui de la santé mentale de cette population. Celle-ci est proche de celle de la population générale. Ainsi, une personne sur cinq est ou a été en état de souffrance psychologique au cours des douze derniers mois. Les facteurs associés à une moins bonne santé mentale sont multiples : le genre, la situation financière, l’isolement et l’absence de liens sociaux. Vivre seul multiplie par quatre chez les hommes et par deux chez les femmes le risque d’un épisode dépressif au cours des douze derniers mois. Ne pas avoir eu d’activité de groupe ou de loisir au cours des 8 derniers jours, multiplie par deux la probabilité chez la femme d’être en détresse psychologique.