Un sondage Syntec Numérique – Odoxa montre que les Français sont de plus en plus attachés à l’économie collaborative.
Plus de 8 Français sur 10 sont convaincus par cette nouvelle forme d’économie. Un quasi-plébiscite valable pour toutes les catégories de la population, jeunes (85 % des 18-24 ans) et moins jeunes (82 % des 65 ans et plus).
Dans une économie en pleine crise, les Français sont naturellement préoccupés par la baisse de leur pouvoir d’achat. Dans ce contexte, 83 % parmi eux estiment que le collaboratif permet de réaliser des économies, pour un produit ou un service. Il permet de rencontrer de nouvelles personnes (79 %), de moins polluer (74 %) voire de gagner du temps (66 %).
Quid des points faibles de cette économie du partage ? Les critères négatifs proposés en la matière sont majoritairement rejetés : l’idée que l’économie collaborative serait avant tout destinée aux jeunes est rejetée sachant que pour 56 % ce n’est pas le cas ; 59 % ne la jugent pas non plus dangereuse pour l’emploi et 64 % la considèrent comme une lame de fond.
Pour autant, un bémol apparaît : 64 % des Français considèrent que cette économie présente de nombreux risques d’arnaques. Il s’agit d’un enjeu de taille pour le développement de l’économie collaborative. Ces sites n’étant pas des entreprises comme les autres, ils ne peuvent pas garantir la loyauté de tous leurs « collaborateurs » ; ils doivent rassurer les usagers sur la sécurité des paiements, la fiabilité des systèmes de notation et la possibilité d’avoir des recours en cas de problème. Est-ce pour cela que certains parmi eux commencent à recourir à des mécanismes de transfert de certains risques auprès des assureurs ?
Longtemps considérée comme une niche, l’économie collaborative fait de plus en plus d’émules car 36 % de Français y ont déjà eu recours ou comptent en faire usage (29 %) dans les mois à venir. Seul un tiers (34 %) d’entre eux n’envisage pas encore de franchir le pas.
Enfin, les usagers ou futurs usagers proviennent de toutes les catégories d’âge même si la proportion des jeunes est supérieure aux plus âgés : 72 % chez les 18-25 ans (dont 45 % d’usagers actuels), 54 % chez les 65 ans et plus (dont 24 % d’usagers actuels), avec une baisse continue au fur et à mesure que l’âge augmente.