A la veille de son congrès, la Chambre syndicale des courtiers en assurance (CSCA) a voulu savoir le regard que les Français posent sur sa profession.
L’enquête conduite à cette fin cherche à savoir comment les assurés choisissent leurs offres d’assurance et par quels biais ils passent. Ainsi, pour souscrire un contrat d’assurance personnel ou professionnel, 70 % de Français font d’abord et majoritairement appel à une compagnie d’assurance ; l’entourage arrive en deuxième position avec 45 % de suffrages, au coude à coude avec le comparateur d’assurances (44 %) ; vient ensuite le banquier (22 %), une revue ou un site d’information (15 %), ou un courtier d’assurances (14 %).
Clairement, la place de ce dernier reste confidentielle pour les particuliers. Pour autant, 88 % des sondés en ont déjà entendu parler et 56 % identifient bien ce dont il s’agit.
L’image du courtier d’assurance est très bonne dans la population sachant que 75 % les considèrent comme des intervenants proposants des solutions adaptées aux besoins de la population et 73 % estiment qu’ils apportent des conseils de qualité aux assurés.
S’agissant de savoir si les courtiers sont indépendants, le panel interviewé avance certes une réponse contrastée mais majoritairement positive (68 % les considèrent comme tels) là où 60 % les estiment agir dans l’intérêt des assurés et 57 % les voyant comme dignes de confiance.
Autre enseignement de cette enquête, lors de leur dernière souscription de contrat d’assurances, 87 % de personnes interrogées déclarent avoir trouvé l’offre la mieux adaptée à leur besoin et budget, contre 12 % qui pensent le contraire.
Du reste, interrogés sur la réglementation, 52 % estiment qu’elle a un impact positif (rassurant et sécurisant pour le consommateur, 15 % qu’elle a un impact négatif (complexification des démarches, perte de temps) et 33 % ni l’un ni l’autre. En la matière, les commerçants et chefs d’entreprises se montrent plus négatifs (40 %) ainsi que les jeunes de 18 à 24 ans (20 %).
Selon Hervé Houdard, Président de la CSCA, «si les Français pensent avoir trouvé la meilleure solution d’assurance, leur retour mitigé sur les impacts règlementaires démontrent qu’un besoin de conseil et d’accompagnement est nécessaire. Fort heureusement, le courtier d’assurances, bénéficie d’une notoriété solide et d’une bonne image auprès du grand public. Un très bon point pour notre profession et surtout pour l’image en général de l’intermédiaire, dont le recours est insuffisamment ancré dans notre culture de consommation. »