Au terme de l’Assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue hier, 18 novembre, les administrateurs « ont entériné les mesures pour assurer la pérennité des rentes du « R1 » et des cotisants du Corem ». Selon le CIDS (Comité d’information et de soutien des Sociétaires) de l’ex-CREF, « il s’agit d’éviter « en réalité de sombrer corps et biens ».
En réaction aux décisions de ce Conseil d’administration qui aurait été organisé en dehors des règles de l’art, le CIDS et son avocat portent plainte au pénal contre l’UMR et ses dirigeants.
Dans un communiqué de presse, le CIDS dénonce une situation critique « pour les allocataires du « R1 » (ancien CREF, à l’origine du COREM), [marquée par une ] baisse de 30 % de leur rente, déjà amputée de 17 % en 2002 et jamais revalorisée de 2002 à 2014 tandis que pour « les cotisants du COREM, [on constate une] baisse du taux de l’escompte de 2.3 à 1.5 % et une entrée en jouissance de leur rente à 62 ans au lieu de 60. En clair, payer plus pour recevoir moins. »
Pour le CIDS, « Certes l’U.M.R, comme en son temps la M.R.F.P (Mutuelle Retraite de la Fonction Publique) dont elle est issue, invoque l’Europe, la crise financière, la baisse des taux, l’allongement de la durée de la vie… pour justifier la mise à la diète sévère de ses adhérents » ; mais cette instance qui fédère 7000 adhérents et créée en 2002 « pour se battre contre les responsables de la faillite du CREF considère « qu’il s’agit d’une nouvelle tromperie, particulièrement grave, au préjudice de milliers d’épargnants souscripteurs du produit COREM, tenus dans l’ignorance des défauts qui l’affectent. » Résultat : « elle porte plainte au pénal pour tromperie est déposée contre l’UMR et ses dirigeants par le CIDS et son avocat Maître Nicolas Lecoq-Vallon, qui a déjà orchestré l’ensemble des procédures pénales, civiles et administratives qui ont toutes abouti à des condamnations. Un recours contre l’ACPR, Autorité de contrôle, totalement inerte dans cette affaire, sera parallèlement diligenté. »