Au moins dans l’univers naissant du Metavers, vous ne serez pas « emmerdé », faute peut-être de connaissances de ce monde-là, ou tout simplement d’intérêt. Pourtant, tel Internet dans notre monde des années 90’s, le nouveau cyber-paradigme est en passe de chercher son assise dans notre monde actuel. silence, tel le tueur-fou, il avance à coup de discrétion, déployant ses tentacules virtuelles.

Oui, confrontés ces derniers temps à des confinements multiples et au télétravail, les êtres humains se sont donné à coeur joie au monde virtuel. Certes, il y avait déjà des espaces de jeu, des vies parallèles ; Mais avec l’arrivée de la pandémie, l’addiction au monde virtuel est en passe de créer Metavers, un nouveau monde virtuel auquel s’intéressent de multiples acteurs économiques sachant que la génération Z les y a précédés. Tous les secteurs y vont en courant. Et pour cause, la tentation de la prime aux premiers venus à l’heure où la concurrence n’y fait pas encore rage. Pourtant les experts valorisent déjà ce monde à des milliards d’euros. La banque américaine Morgan Stanley prévoit que le métavers pourrait représenter une opportunité de plus de 50 milliards de dollars pour l’industrie du luxe au cours de la prochaine décennie. Quid de l’assurance et de la banque ?

Au moment où tout le monde y va et que des actifs virtuels tout comme des avatars circulent, il y’aura forcement des risques à protéger dans cette économie virtuelle émaillée de lands, territoires à protéger au même titres que les propriétés à couvrir. Les porteurs de risques y arriveront-ils avant les banques ? Pourront-ils alors faire valoir la délégation d’assurance qu’ils n’arrivent pas  imposer dans le monde réel ? C’est un débat d’une autre teneur. Reste que dans un monde cyber où se multiplient les attaques d’une autre forme, les cyber-attaques en l’occurence, l’assurance perdrait sa prégnance sur des pans de ses activités traditionnelles : la santé, l’automobile, etc.

Quoi qu’il en soit, je ne sais pas pour vous, pour moi, je suis animé d’une peur inouïe face à un monde… virtuel qui prend le pas sur le réel, me rappelant que ma place est de moins en moins ici.

Je prédis d’ores et déjà des mariages entre des êtres semi-virtuels composés de machines et de virtuel s’alliant à des doubles réels. Plusieurs combinatoires de figures différentes. (homme totalement réel avec femme mi-virtuelle, mi-réelle ; etc.) peuvent s’imposer à nos enfants.

A défaut de prendre position sur le débat en cours, je vous conseille de retenir ce nouveau concept qui ne laisse pas indifférent les êtres en ce monde où tout est à réviser à l’aune du virtuel et du concret.

Un conseil, si je puis me permettre, n’attendez pas longtemps sans agir, sinon il risque d’être trop tard. Sacré Covid ! Tu es pourtant réel.

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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