Selon une étude commandée par l’éditeur Salesforces.com auprès de WSP Environment & Energy, les utilisateurs de ses solutions génèrent 95 % d’émissions carbone de moins que ceux des entreprises exploitant des systèmes d’information comparables sur site. Plus précisément, cette enquête soutient que les plates-formes “multitenant” sont en moyenne 64 % plus efficaces en terme d’empreinte carbone que les Clouds dits privés ne bénéficiant pas de cette technologie.
Conduite pour soutenir le discours Green IT de Salesforces, cette étude vient porter son discours en la matière. Et soutenir le lancement d’un module d’estimation des économies quotidiennes d’émissions carbone. Cet outil indique en temps réel les gains réalisés par la totalité de la communauté Salesforces.com.
Il offre à chaque entreprise utilisatrice la capacité de mesurer son potentiel de réduction d’émissions sur le site www.salesforce.com/sustainability. A cette fin, il est nécessaire d’indiquer le lieu d’implantation de l’établissement concerné, le nombre d’utilisateurs et le type d’environnement exploité (logiciel sur site, cloud privé ou système hybride, etc.). Des données permettant à cette plateforme d’estimer les émissions carbone actuelles de l’entreprise et de les comparer à celle d’un système de cloud computing basé sur une architecture multitenant.
Cette innovation intéresse-t-elle les assureurs ? Trop tôt pour le savoir. En revanche, il est désormais de notoriété publique que ces derniers, notamment les plus grands, font de plus en plus du Cloud computing, un axe stratégique. Parmi les clients de Salesforces dont l’offre est résolument centrée sur cette nouvelle approche technologique, des acteurs comme Generali ou encore le groupe AXA dans le monde. L’un et l’autre exploitent les systèmes de ce fournisseur à des fins d’optimisation de leur fonction de vente.
Emmanuel Mayega © CAPA Conseil
