Le groupe Maif rembourse le sport sur ordonnance depuis quelques mois. Une alternative qui mûrit au fil du temps et devrait se généraliser dans les mois à venir.
La garantie en la matière proposée par l’assureur militant couvre le diagnostic nécessaire à la mise en place d’un programme sportif adapté et l’inscription à un club de sport labellisé, dans la limite d’un plafond de 500 euros sur deux ans.
A travers cette offre, qui s’inscrit dans le programme de prévention de l’assureur, il s’agit d’accompagner les sociétaires dans la durée. Comme le rappelle notre confrère Agevillage.fr, « des études ont, en effet, confirmé que la pratique d’une activité physique réduit de 40 % le risque de récidive pour un patient atteint d’un cancer du sein ou du colon. »
D’ores et déjà, des collectivités territoriales ont amorcé des démarches en ce sens. Depuis 2012, Strasbourg conduit des expérimentations de séances de sport sur ordonnance pour les malades chroniques. Elles sont gratuites la première année pour les patients et financées par la ville et différents organismes de santé. Fin 2014, la ville de Biarritz avait organisé un colloque sur ce thème, l’occasion de réunir un parterre de praticiens. Tous reconnaissent les bienfaits du sport sur la santé. Des prescriptions de séances de sport sur ordonnance devraient-elles se multiplier ? Aux professionnels de santé et assureurs de jouer.