Face à la montée en puissance de cette forme de fraude, le fournisseur propose une solution de protection dynamique.
Ce dispositif sous forme de nouvelle classification dynamique permet aux entreprises de se protéger rapidement contre les e-mails imposteurs d’ingénierie sociale, également connus sous le nom de BEC (Business Email Compromise) ou « arnaque au président ». Il est associé à la solution Proofpoint Email Protection et permet aux administrateurs de détecter, signaler et bloquer rapidement cette technique d’attaque.
Comme l’indique Proofpoint, le FBI rappelle que « les auteurs des attaques se sont servis d’identités usurpées pour voler plus de deux milliards de dollars au cours des deux dernières années. Les e-mails imposteurs, qui sont des demandes savamment conçues pour faire croire qu’elles proviennent de la direction d’une entreprise, ont crû de plus de 270 % l’an passé. » Et selon une étude que l’éditeur a réalisé, « près de 50 % de ces e-mails imposteurs ciblent le directeur financier et 25 % des responsables des ressources humaines. Ils ont pour objet une demande de communication d’informations fiscales (30 %), d’action urgente (21 %) ou de virement (20 %). »
Pour Ryan Kalember, vice-président senior Cybersecurity Strategy de Proofpoint, « les attaques par usurpation d’identité diffèrent de la plupart des cyberattaques en raison de l’absence de malware ou de lien à analyser », Le blocage de ces menaces exige à la fois des règles appropriées et une approche dynamique qui intègre l’ensemble des signes potentiels d’un email d’imposteur. Notre nouvel outil, facile à déployer, détecte automatiquement les caractéristiques des e-mails frauduleux et bloque ceux-ci. »
Grâce à l’annonce de cette classification, Proofpoint renforce davantage les capacités de Proofpoint Email Protection qui intègre la sécurité des e-mails entrants, le filtrage et le cryptage des informations sortantes ainsi que le partage sécurisé de fichiers et la continuité de la messagerie.