Pour ce classement inédit, ces deux acteurs bénéficient du soutien partenarial de trois acteurs institutionnels de taille : le Groupe BPCE, Sopra Steria et Sopra Banking Software. Principaux enseignements, le classement révèle les tendances d’innovation du secteur et ses enjeux sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs. Qonto prend la pôle-position de ce classement inédit.
Ce Palmarès, premier du genre, établit une cartographie des acteurs par métier et évalue la dynamique des jeunes pousses de cet écosystème. Il a vocation à identifier les enjeux du secteur, et de mesurer les attentes des fondateurs en matière de réglementation, de financement et d’aides à l’innovation. Méthodologiquement, la compilation et l’analyse des données ont été effectuées par le spécialiste des études, Spoking Polls. Auditée par le comité de pilotage, elle s’est complétée d’une centaine d’entretiens pour approfondir les résultats obtenus. Ainsi, à la différence de certains classements qui se concentrent exclusivement sur les montants levés, le Palmarès Fintech100 propose une vision à la fois quantitative et qualitative de l’écosystème des Fintechs et Assurtechs françaises. Cinq critères ont été pris en compte pour sa réalisation : les levées de fonds, la création d’emplois, le chiffre d’affaires et la croissance et l’efficacité du capital (CA/fonds levées ou capitaux propres).
Alors que les acteurs de l’Assurtech et de la Fintech ont représenté 23 % des montants levés par les startups françaises en 2021, l’objectif du Palmarès Fintech100 est de souligner leur rôle prépondérant au sein de la French Tech.
Premier enseignement à souligner : pour près de 80 % des entreprises interrogées, la crise sanitaire a eu un impact positif ou neutreet près de 70 % d’entre elles déclarent que la crise n’affecte désormais plus leur chiffre d’affaires, qui s’élève au global pour les 100 startups du palmarès à 1,1 Md€ en 2021. Corollaire, plus de la moitié des répondants anticipent une croissance de leur activité supérieure à 50% en 2022.
En outre, si la moitié des sociétés disposent d’une implantation internationale, elles sont très majoritairement implantées en Europe. Pour poursuivre ce développement, les Fintechs et Assurtechs auront encore à relever le défi de l’évolution de la conformitéqui est le principal enjeu pour 40% d’entre elles, quand bien même deux tiers sont déjà en contact avec une autorité de régulation.
Avec 63% d’entreprises qui interviennent en BtoB, les Fintechs et Assurtechs sont les catalyseurs de la digitalisation de la finance. 86% de ces jeunes structures ont déjà mis en place au moins un partenariat avec un acteur institutionnel ou un grand groupe, dont une majorité de groupes bancaires.
Enfin, malgré l’engouement médiatique autour de la finance décentralisée et l’accélération du cyber risque, seuls 5 % des Fintechs et Assurtechs développent une technologie blockchain et 5 % seulement reposent sur une technologie cyber. À l’inverse, 38 % des Fintechs et Assurtech proposent une solution reposant sur l’intelligence artificielle. C’est pourquoi, comme de nombreuses startups en France, le recrutement de collaborateurs qualifiésest considéré comme un besoin indispensable à leur développement.