Le club des utilisateurs de l’éditeur Wyde, qui s’est tenu à Paris ce vendredi, a été l’occasion de se poser encore (et toujours), la question du digital dans l’assurance.
Assurément, les acteurs de la profession sont bel et bien engagés dans la transformation digitale. Pas de doute là-dessus. Mais sont-ils dans la bonne direction ? Les participants à cette table ronde ont clairement montré que du chemin avait été parcouru, mais restait beaucoup à faire. Et principalement, « il est important de migrer d’une économie de l’offre à celle de la demande qu’entraîne l’adoption massive de nouveaux usages promus par le digital. Et de ne pas confondre moyens et fins », prévient Norbert Girard, Secrétaire général de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance.
Avec Marc Nabet de Colombus Consulting, le débat se déplace sur le terrain de l’état d’avancement des uns et des autres, l’occasion pour lui de rappeler « qu’il existait une hétérogénéité des cas. Ils sont plus ou moins avancés, voire perdus. »
Mais les échanges ont gagné en intensité avec l’allusion sur la place de la donnée dans cette transformation ainsi que leur qualité. Cela fait des années que les projets se succèdent et embarquent avec eux cette problématique. « Il est difficile d’épuiser cette thématique sur un terrain où les rapprochements et les absorptions se multiplient », observe Marc Nabet en guise de réponse.
Le dernier mot reviendra à un participant qui s’interrogeait sur l’opportunité de recourir à des smart-contrats pour optimiser et automatiser la gestion de sinistres, par exemple. Une interrogation plus importante que la réponse car derrière elle se confine le débat sur la blockchain. A Wyde d’organiser un autre débat sur ce thème porteur. Chiche.