Bitglass présente les résultats de son étude Guardians of the Cloud : celle-ci porte sur la sécurité dans le Cloud en 2019. Enseignement principal : plus les entreprises migrent leurs données et opérations vers le nuage informatique, davantage elles doivent adopter une attitude intransigeante en termes de cyber sécurité. Pour savoir si elles prennent les bonnes mesures, Bitglass s’est associée à une communauté spécialisée en la matière afin de mener une enquête auprès de responsables informatiques sur la sécurité Cloud au sein de leur entreprise.
Tous les ans, Bitglass mène des recherches sur l’état de la sécurité dans le Cloud des entreprises afin d’identifier les tendances clés et les vulnérabilités les plus répandues. Dans cette nouvelle édition, on découvre ainsi que 75 % des entreprises exploitent plusieurs solutions Cloud, mais que seulement 20 % d’entre elles disposent d’une visibilité sur les comportements anormaux inter-applications. De plus en plus d’entreprises stockent des informations sensibles dans le nuage, parmi lesquelles les données clients (45 %), les données des employés (42 %) et la propriété intellectuelle (24 %).
Les enseignements de cette études sont multiples. Elle met en avant les trois priorités de 2019, qui sont d’ailleurs identiques à celles de l’an dernier à savoir : la protection contre les malwares, le respect des obligations règlementaires et la sécurisation des principales applications utilisées au sein de l’entreprise. Autres remarque, le recours au CASB pour se protéger face aux malwares, a augmenté, passant de 20% en 2018 à 31% en 2019. Le contrôle des accès (52%) et la protection contre les malwares (46%) sont les principales fonctionnalités de sécurité Cloud utilisées, loin devant le Single Sign-on (26%) et les fonctions de DLP (20%). Des chiffres qui confirment que ces fonctionnalités, pourtant importantes, ne sont pas assez souvent déployées par les entreprises.
Autre constat de l’étude, le malware représente le principal risque de fuite des données : 27% des personnes interrogées placent les logiciels malveillants en tête de leurs préoccupations. A l’inverse, les inquiétudes relatives aux fuites de données à travers des applications Cloud non autorisées sont passées de 12 % en 2018 à 5 % en 2019, ce qui montre que les entreprises prennent conscience qu’il existe des menaces plus importantes que le shadow IT.
Du reste, le coût reste la principale préoccupation des entreprises qui évaluent les fournisseurs de sécurité Cloud (55%), devant la facilité de déploiement (46 %), le caractère natif ou non de la solution (45 %), la facilité avec laquelle les politiques de sécurité inter-cloud peuvent être appliquées (36 %) et la capacité de la solution à s’intégrer à diverses plates-formes de Cloud (36 %).
Comme le constate Rich Campagna, directeur marketing de Bitglass, « les données sont stockées à travers un nombre croissant d’applications Cloud et accessibles par un plus grand nombre d’appareils que jamais ; 93 % des personnes interrogées sont préoccupées, même modérément, par le fait de pouvoir utiliser le Cloud sans crainte. Dans le même temps, les taux d’adoption d’outils et de pratiques basiques de sécurité dans le Cloud restent encore beaucoup trop faibles. De nombreuses organisations doivent repenser leur approche de la protection des données, car les outils traditionnels de protection sur site ne sont pas en mesure de protéger les données dans le Cloud. »
