660095_28216529Aastra et Netmédia Europe viennent de livrer une étude sur les dépenses informatiques 2013 en France. Si les budgets sont en berne dans le secteur public et privé, les DSI vont privilégier certains domaines parmi lesquelles les applications verticales.

Incontestablement, l’année 2013 est marquée par une forte pression sur les budgets consacrés à l’informatique. L’enquête d’Aastra réalisée par Netmédia le souligne. Selon cette étude, 58 % des organisations du secteur public vont réduire leurs dépenses informatiques, contre 39 % relevant du secteur privé. Pour autant, les DSI ont tendance à épargner les applications verticales et collaboratives des restrictions budgétaires.

Autre enseignement : les structures de plus de 500 salariés qui prévoient d’augmenter leurs dépenses applicatives sont plus nombreuses que celles qui tablent pour une réduction. Dans les entreprises de 100 à 500 salariés, ces deux populations s’équilibrent, selon cette étude.

Qu’en est-il des infrastructures et de l’innovation ? Les unes et surtout l’autre, enregistreront un solde très négatif entre les entreprises qui vont faire croître leurs dépenses et celles qui souhaitent au contraire les réduire.

Plus en détail, cette enquête apporte un éclairage sur les moyens accordés à différents composants. Ainsi, le client léger, la téléphonie sur IP et les applications collaboratives font partie des outils qui ne subiront pas les restrictions budgétaires.

Malgré un contexte difficile, ces technologies bénéficieront d’investissements en forte croissance en 2013. Le collaboratif capitalisera sur le partage et la gestion de documents et représentera l’essentiel des projets. Les communications unifiées, fruit de la téléphonie IP tiendront également la corde. Ainsi, la vidéoconférence sur ordinateur, totalise 14 % d’intentions d’équipement dans les entreprises de plus de 500 salariés qui ne l’utilisent pas encore et 12 % dans les organisations de 100 à 500 salariés. Selon Jean-Denis Garo, directeur Communication et Marketing Support Aastra France, « c’est un résultat très encourageant pour Aastra qui confirme la forte demande à laquelle nous répondons et nous conforte dans la pertinence de nos solutions unifiées et collaboratives, intégrant entre autres les communications vidéos. Les résultats de l’étude confirment ainsi d’autant plus nos choix stratégiques : évolution vers des applicatifs à valeur ajoutée, virtualisation des solutions, intégration des outils collaboratifs et valorisation des contenus multimédias ».

Quant au client léger, il bénéficiera des dépenses consacrées aux postes de travail, en particulier dans les organisations du secteur public. Par ailleurs, le stockage, la sauvegarde et l’archivage constituent également les technologies parmi celles appelées à bénéficier des plus grosses dépenses informatiques dans les entreprises en 2013. Selon cette étude, ces dernières vont également beaucoup investir dans la sécurité de l’information et des réseaux (accès, antivirus, chiffrement…) et la continuité/reprise d’activité. L’une et l’autre se placent respectivement au deuxième et troisième rang des technologies les plus fréquemment citées comme principales sources de dépenses.

Autre constat important : les différences significatives entre les plus grandes entreprises et celles de taille modeste. Ainsi, les solutions métiers / l’ERP, la virtualisation, le data center et surtout le Cloud computing ont été largement plus cités par les entreprises de plus de 500 salariés comme principaux postes de dépenses en 2013.

Enfin, l’analyse des résultats de cette étude laissent entrevoir  une baisse des dépenses technologiques en 2013. Les  entreprises envisageant une chute de leurs dépenses sont nettement plus nombreuses que celles qui envisagent une hausse. Le secteur public enregistre la plus forte pression à la baisse sur les budgets.

Photo: FreeDigitalPhoto.net

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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