Fin avril dernier, le dispositif d’appel d’urgence eCall a été adopté par le Parlement européen.
Corollaire de cette approbation, les nouveaux modèles de voitures et de véhicules utilitaires légers devront être équipés de dispositifs d’appel d’urgence (eCall) d’ici le 31 mars 2018. Ces systèmes alerteront automatiquement les services de secours en cas d’accidents de voitures. Ce règlement entrera en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.
eCall met à contribution la technologie d’appel d’urgence 112 en vue d’alerter automatiquement les services de secours en cas d’accidents graves de la route. Selon les prévisions de la Commission, ce système pourrait réduire de près de 10 % par an le nombre de personnes tuées lors d’accidents de la route.
Pour autant, l’un des risques sous-jacents à l’exploitation de cette solution est l’accès aux données personnelles. Face à cela, les parlementaires européens avaient insisté pour renforcer la clause sur la protection des données dans le projet de législation. Objectif : éviter une éventuelle surveillance des véhicules équipés de ce système embarqué. Au final, l’appel automatique transmettra uniquement aux services d’urgence des données de base minimum : type de véhicule, carburant utilisé, heure et lieu exact de l’accident, nombre de passagers.