Devant près de 1500 personnes, Gérard Bekerman, Président de l’Association française d’épargne et de retraite (Afer), a profité des Assises de l’Afer pour réaffirmer son appel en faveur de la stabilité juridique et fiscale de l’assurance-vie et de l’héritage, que certains députés ont voulu malmener en 1ère lecture du projet de loi de finances 2020.
Appel manifestement entendu. Témoin la Secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher, a renouvelé, lors de son allocution, l’engagement pris par le Président de la République, de ne pas toucher aux règles applicables aux héritages.
Dans un contexte de taux d’intérêt négatifs, Gérard Bekerman a également insisté sur le besoin d’équilibre, nécessaire à une juste rémunération de l’épargne. Convaincu que le mouvement des taux négatifs est réversible, le Président de l’Afer a renouvelé sa confiance dans les fonds en euros et appelé au respect de l’épargnant : « Ce n’est pas par la contrainte mais par la liberté qu’on convaincra les épargnants de s’ouvrir à d’autres formes de produits d’épargne. »
Les fonds verts, une bonne affaire ?
Sur le financement de l’économie par l’assurance vie, Gérard Bekerman a exprimé sa volonté de faire de l’Afer un acteur majeur des transitions en cours : « On ne peut pas construire l’avenir avec les recettes du passé – aussi bonnes qu’elles aient été. Le devoir de l’Afer est de trouver des solutions. Je suis pour les fonds verts, la transition écologique, la French Tech : pas seulement parce que c’est rentable, pas seulement parce que c’est éthique, mais parce que c’est un nouveau paradigme. Une bonne action peut être aussi une bonne affaire. Préparons l’avenir ! »