April publie les résultats de son second Baromètre* sur le métier de courtier de proximité en assurance. Articulé autour de trois volets, il se penche sur les courtiers créateurs (moins de trois ans d’activité), sur ces professionnels dans leur ensemble et sur la perception des consommateurs face à cette profession.
Le Baromètre sur le métier de courtier de proximité en assurance réalisé par April révèle des courtiers confiants en l’avenir et bénéficiant auprès des consommateurs d’une bonne image qui, pourtant, gagnerait à être développée.
Dans sa première partie, ce baromètre s’est penché sur les « jeunes » courtiers ou les créateurs de cabinets de moins de trois ans. Ces derniers pèsent 25 % de l’ensemble des courtiers et sont masculins (74 % pour les hommes, vs 26 % pour les femmes). Des proportions à peu près égales rapportées à l’ensemble de la profession (78 % d’hommes et 22 % de femmes). 51 % d’entre eux ont un niveau d’études égal ou supérieur à BAC + 2 et le plus gros contingent est issu des 45-54 ans (33 %). Néanmoins, 66 % ont ouvert leur cabinet après 35 ans. La plupart connaît bien le marché de l’assurance : 42 % ayant été salariés d’une entreprise d’assurance et 33 % d’un cabinet. Ils sont motivés par un besoin d’indépendance (78 % des répondants) et les perspectives de développement du secteur d’activité (pour 49 %). 71 % des cabinets nouvellement formés ont vu leur chiffre d’affaires progresser. Néanmoins, 79 % d’entre eux estiment qu’aujourd’hui la situation est plus difficile.
La deuxième partie consacrée aux courtiers dans leur ensemble révèle une profession confiante en l’avenir. Malgré un environnement économique difficile, 75 % estiment se porter bien et 50 % voient leur chiffre d’affaires progresser sur l’année à venir. Pour accompagner leur croissance, ils misent sur la fidélisation des clients (62 %), leur faculté à trouver des offres souples et innovantes (50 %) et la prospection (45 %). Pour ce faire, 82 % d’entre eux vont travailler leur portefeuille clientèle, 72 % intensifier leur prospection et 55 % développer leur force commerciale. Interrogés sur les opportunités de développement, les courtiers estiment à 48 % qu’elles sont autant sur le marché Iard que sur celui de l’assurance de personnes, 37 % citent l’assurance de personnes uniquement et 11 % l’Iard. Côté cibles, les travailleurs non salariés sont privilégiés (92 % des répondants), suivis par les entreprises (71 %) et les particuliers (62). Ainsi, 61 % souhaitent rester dans une activité généraliste (dommages et vie).
La troisième partie portant sur les consommateurs et leur connaissance du métier a également croisé les problématiques des premiers avec celles rencontrées par les courtiers afin de voir si certaines se rejoignaient. Pour choisir un contrat, les consommateurs ont pour premier critère le prix (69 % des répondants), puis la qualité des garanties (67 %) et la disponibilité de leur interlocuteur (45 %). Les courtiers citent en premier la qualité de gestion (66 %), puis le rapport qualité/prix (64 %). Parmi le panel de consommateurs interrogés, 28 % connaissaient bien le métier. Pour eux, le courtier recherche le produit leur correspondant (54 %), il travaille avec plusieurs partenaires donc propose plusieurs offres (51 %) et recherche le tarif le plus avantageux (49 %). Pourtant ce réseau de distribution gagnerait à être mieux connu. Interrogés sur les réseaux de distribution, 71 % des consommateurs disent bien connaître les mutuelles, 45 % la vente en ligne, 43 % les réseaux bancaires et 29 % les agents généraux et situent les courtiers au cinquième rang avec 28 %. Ainsi, 54 % des consommateurs disent avoir une image de la profession ni bonne, ni mauvaise quand les courtiers estiment à 62 % avoir bonne presse auprès du public.
Florence Pedroni©CAPA Conseil
*Le baromètre a été réalisé par OpinionWay auprès de 434 courtiers et 1 034 personnes âgées de 18 ans et plus du 15 mai au 7 juin 2012.
Crédit : FreeDigitalPhoto.net
