A l’usure. Mois après mois, le système d’exploitation de Google a fini par passer en tête des systèmes d’exploitation accédant aux sites Internet mobiles.
Si symboliquement iOS fait figure de système d’exploitation favori du grand public, Android est devenu l’OS mobile le plus exploité pour les accès aux sites Web mobiles. Depuis le mois de mars 2012, il est passé devant le système d’exploitation d’Apple. Mieux, depuis juin, il est mis à contribution dans le cadre de plus d’un accès mobile sur deux à une plate-forme Web. En nombre de visite, Android a progressé de 29 % entre les mois de janvier et juin. Parallèlement, iOS est passé de 52,5 % à 36 %, ce qui représente une baisse de 38 %.
Loin derrière ces deux mastodontes, Windows Phone avance tant bien que mal. Il a même enregistré la meilleure progression, toutes proportions gardées. Et représente désormais au moins 2,1 % des accès mobiles aux sites Web, soit une progression de 25 % depuis le début de l’année 2012 et le lancement, tambours battants, des mobiles Nokia qui en sont équipés. Il n’empêche, Microsoft peine à s’imposer sur le terrain de la mobilité. Le lancement de Surface pourra-t-il changer la donne ? Trop tôt pour le dire. Du reste, Symbian, le système d’exploitation de Nokia est en perte de vitesse avec 2,1 % des accès mobiles, contre 1,9 % pour l’OS de BlackBerry.
En définitive, les accès mobiles au Web continuent d’être portés par les deux grands, Google et Apple qui s’arrogent la part du lion, laissant des miettes à leurs concurrents, marginalisés de plus en plus. Au regard des enjeux de e-commerce qui se confinent derrière ces composants, l’on peut comprendre l’empressement de Microsoft à jouer un rôle de premier plan sur ce terrain. Ici comme ailleurs, la guerre entre les trois grands de l’informatique grand public, Apple, Google et Microsoft, se poursuit. La montée en puissance du consumérisme à travers la pratique du Bring Your Own Device (BYOD) dans les entreprises devrait accentuer les hostilités. Pour le plus grand bien des utilisateurs. Logiquement.
Emmanuel Mayega ©CAPA Conseil
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