L’entité de la Banque Mondiale investit 10 millions d’euros dans le capital de l’éditeur. Et entend soutenir son développement au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique.
« Pour la première fois, notre entreprise a décidé d’ouvrir son capital, en vue d’accélérer son développement dans les pays émergents et émergés. Après audit de notre positionnement et de notre offre, IFC a décidé d’entrer dans notre capital et de soutenir directement notre stratégie, en phase avec sa vision de développement des services financiers en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie », explique, d’emblée, Olivier Peccoux, président de SAB.
L’entrée de cette filiale de la Banque mondiale au capital de l’éditeur qui ne saurait dépasser les 20 % lui permet de disposer d’un représentant au sein du Conseil d’administration de SAB. De son côté, le fournisseur de logiciels va bénéficier d’une manne financière qui servira à soutenir son expansion internationale. SAB pourra ainsi investir davantage en moyens commerciaux et en déploiement de nouvelles localisations sur le terrain. A ce jour, le groupe informatique est présent dans plus de 25 pays étrangers pour une cinquantaine de clients.
Les deux modèles de l’éditeur, en l’occurrence la licence et le mode SaaS sont proposés aux pays émergents et émergés l’objectif étant de s’adapter à leur culture informatique. Il est clair que, dans un premier temps, la licence sera davantage appliquée en Afrique subsaharienne, même si certains acteurs financiers de cette région géographique sont déjà culturellement prêts pour le nuage informatique.
Du reste, le déploiement de SAB, système de Core Banking proposé par l’éditeur, sera déployé à partir de ses centres opérationnels tunisien et libanais. Cette opération devrait, à terme, contribuer à la création d’emplois dans les pays émergents et y favoriser la croissance économique.