Tel est le principal enseignement du baromètre Syntec Numérique – BVA de novembre 2014.
Le choc de simplification ? Les Français l’attendent toujours. Et sont donc demandeurs d’une administration numérique, comme le révèle cette enquête.
Dans le détail, cette étude estime que 60 % des personnes interrogées on entendu parler des mesures mais ne savent pas précisément de quoi il s’agit et une majorité d’entre elles doute de leur efficacité. En termes de simplification numérique, trois priorités sont mises en avant : 54 % privilégieraient les innovations en direction des entreprises, 52 % pour la création d’un espace numérique pour les jeunes et 43 % pour la demande de passeport en ligne. Et pour 34 %, ces mesures devraient avoir pour objectifs prioritaires de réduire les délais de traitement de l’Administration. Autant estiment que la réduction du nombre de formulaires pour chaque démarche est la priorité.
Autre considération, 82 % des Français ont eu écho du projet de simplification des démarches administratives ; néanmoins, ils restent très dubitatifs en la matière. Pour une majorité d’entre eux, les mesures annoncées n’auront que peu ou pas d’impact, que ce soit dans leur vie quotidienne (54 %), dans la réalisation d’économies pour l’administration (60 %) ou l’amélioration de la compétitivité des entreprises (65 %).
Par ailleurs, trois mesures sont prioritaires : pour les entreprises, 54 % attendent une carte d’identité électronique de l’entreprise, la dématérialisation des formulaires et demande d’une aide publique grâce au seul numéro Siren/Siret ; pour les jeunes, 52% attentent un espace numérique sécurisé où ils pourront stocker les documents nécessaires à leurs démarches administratives ; 43 % sont pour la demande de passeport en ligne.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet les 12 et 13 novembre 2014. Echantillon de 1083 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d’agglomération.