C’est à Metz, dans le cadre d’un déplacement, qu’Édouard Philippe, Premier Ministre, a dévoilé le lancement de ce nouveau fonds d’une valeur de 400 millions d’euros.
L’annonce de cette manne intervient dans le prolongement de celles faites par le Secrétaire d’État chargé du Numérique, en l’occurrence Mounir Mahjoubi, en mai dernier lors de la présentation des 100 mesures pour simplifier la vie des jeunes pousses.
Ce fonds porte le nom de French Tech seed et servira à soutenir les levées des jeunes pousses issues des laboratoires, incubateurs ou des sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT). Il sera géré par BpiFrance.
Les jeunes pousses qui pourront bénéficier de ce fonds seront sélectionnées par des apporteurs d’affaires labellisés. «Ces apporteurs d’affaires, garants de la validité technologique du projet, permettront un investissement public quasi-automatique, sous forme d’obligations convertibles, en complément des capitaux apportés par les investisseurs privés», indique Mounir Mahjoubi dans un communiqué de presse. L’objectif du fonds d’amorçage est de servir d’outil apte à financer le pré-amorçage à grande échelle. Il pourra également intervenir en fonds propres pour des levées plus significatives.