L’éditeur livre 4 étapes-clés qui devraient permettre aux entreprises de réussir leur transformation digitale.

« … La plupart des entreprises sont organisées en unités opérationnelles avec des processus métiers qui répondent à leurs besoins. Cette organisation en silos laisse très peu de place pour des prises de décisions claires, comprises par les équipes et les collaborateurs. Une entreprise qui aujourd’hui ne s’engage pas dans une transformation digitale, aussi bien en interne qu’en externe, compromet sérieusement son futur. Dans le secteur industriel, les entreprises prévoient d’investir plus de 900 milliards de dollars par an dans leur transformation digitale. A l’heure de l’avènement de la Blockchain et de l’Intelligence Artificielle, il est inconcevable d’espérer survivre si une entreprise n’intègre pas le numérique dans son ADN. » Partant de ce constat qu’il formule, Software AG, propose 4 étapes-clés à suivre pour bénéficier d’une transformation digitale optimale.

La société propose aux entreprises de commencer par définir leurs besoins « pour se fixer de nouveaux objectifs concrets » sachant que « vouloir se digitaliser peut vite devenir un casse-tête insurmontable pour une entreprise. La première chose à faire pour que la démarche soit la plus fluide possible et contrôlable, est de fixer les besoins qui affèrent à l’entreprise. » Selon l’éditeur, « les DSI sont aux avant-postes de cette transformation, étant les garants des composantes permettant aux données de transiter au sein de toute l’entreprise. Ils pourront, après avoir choisi les applications les plus adaptées pour modifier certaines tâches, apporter des bénéfices à l’entreprise. »

En deuxième lieu, les entreprises qui se lancent dans la digitalisation doivent « optimiser les systèmes d’information existants ; il s’agit d’être capable de réunir les différents systèmes informatiques de l’entreprise sur une même plate-forme avec différentes composantes. Cela simplifiera leurs architectures « spaghetti » complexes. Sachant qu’aucune entreprise ne peut démarrer de zéro, cette transformation va intégrer les différents outils de l’entreprise en prenant en compte son passé pour migrer vers une architecture plus moderne. Cela permettra d’être plus connecté aux clients, aux fournisseurs et autres partenaires, et d’augmenter la visibilité au sein de l’entreprise sur les différentes lignes d’activités.

Autre point et non des moindres, « une meilleure connaissance des outils au sein de l’entreprise, là où il était logique de séparer IT et métier. Or désormais, s’il n’y pas d’outils applicatifs, il n’y a pas de métier. « Par une connaissance globale des applications régissant le SI de l’entreprise chaque collaborateur peut à tout moment être informé d’une situation ou d’un problème. Il sera ainsi plus facile pour les différents métiers (marketing, vente, etc…) d’offrir une expérience client renforcée pour se démarquer de la concurrence. Une formation en interne des talents de l’entreprise est fortement recommandée, pour que cette phase primordiale de la transformation puisse, par la suite, faire émerger de nouveaux projets, services ou offres », indique l’éditeur.

Enfin, co-innover avec le client pour une digitalisation évolutive paraît incontournable sachant que les cas d’utilisation et l’anticipation de scénarios d’applications ne peuvent pas être prédits à l’avance. Dans cette logique, une solution agile, plutôt qu’une solution clés en main apporte plus de flexibilité sur les besoins actuels et ceux à venir. Cette co-innovation entre les entreprises et les fournisseurs informatiques peut également avoir comme bénéfice, d’anticiper de futurs besoins clients. Il sera plus facile d’y répondre si on a privilégié des applications évolutives.

Si l’analyse de Software AG prend en compte les principaux aspects critiques de la digitalisation, force est de constater qu’elle arrive à un moment où, logiquement, bon nombre d’acteurs dans la banque et l’assurance ont déjà posé les bases de leurs stratégies digitales. Pour autant, il n’est jamais trop tard pour bien faire, tout particulièrement dans les autres secteurs. En cela, l’inventeur de Natural et d’Adabas a raison. Avis aux canards boiteux.

 

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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