Les trois principaux constructeurs japonais ont annoncé leur volonté de commercialiser des véhicules d’ci 2020 sur autoroute.
Cette période coïncide avec le lancement des Jeux Olympiques organisés au pays du Soleil levant. Honda, Nissan et Toyota entendent capitaliser sur cet événement pour mettre à nu leur savoir-faire dans ce domaine. Ils ont tous trois annoncé qu’ils commercialiseraient des véhicules autonomes sur autoroute d’ici à 2020, date à laquelle Tokyo sera la vitrine du monde avec ses Jeux Olympiques. Les constructeurs japonais espèrent tirer avantage de cette visibilité exceptionnelle dont jouira alors la capitale nipponne pour dévoiler leurs nouvelles technologies dans ce domaine.
Selon le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles, qui publie cette information, « Honda entend notamment travailler en collaboration avec General Motors, a indiqué son président Takahiro Hachigo. Les deux constructeurs sont déjà liés par un partenariat sur la conception de voitures à pile à combustible alimentées par de l’hydrogène. »
Cette information a été révélée « deux semaines après la présentation par Toyota d’un modèle capable de rouler seul sur autoroute, avec pour objectif une mise sur le marché d’ici à 2020 également. » Ce véhicule est baptisé “Highway Teammate” et est basé sur la Lexus GS. Comme l’explique, le Comité des Constructeurs, «il peut se fondre dans le trafic autoroutier, changer de voie, doubler, ralentir en fonction des obstacles ou encore négocier sa sortie. Le passage en mode autonome n’est toutefois possible qu’après avoir franchi le péage. Ensuite, libre à l’automobiliste de lâcher le volant pour une pause lecture ou un coup de fil urgent. Travaillant sur ces technologies de conduite autonome depuis les années 1990, Toyota, était resté en retrait, alors que les projets des constructeurs et acteurs de l’internet tenaient le haut du pavé. En septembre dernier, il dévoilait un partenariat avec deux universités américaines pour accélérer la recherche autour de l’intelligence artificielle : Montant l’investissement, environ 50 millions de dollars sur cinq ans. »
De son côté, Nissan entend lancer une voiture « disposant de fonctions de conduite autonome courant 2016 dans l’archipel, qui sera le premier marché à accueillir ce type de produit. Suivront des modèles plus avancés, capables de se déplacer seuls dans un environnement plus complexe de trafic urbain ».
Du reste, les pouvoirs publics du pays exhortent les constructeurs d’automobiles et géants de l’électronique à collaborer sur le sujet. Objectif : ne pas se laisser distancer par leurs concurrents étrangers.