Elle est en passe de nous tirer sa révérence, cette année 2016. A oublier trop vite pour certains, à graver dans le marbre, pour d’autres. Elle a également laissé indifférents d’autres encore. Digitalement, elle a hanté tout le monde, à l’instar du risque Cyber. Qu’en est-il pour 2017 ?
L’année 2015 avait été marquée par la distinction d’AXA comme la meilleure entreprise digitale du CAC 40. Ce qui n’était pas arrivé, de mémoire de trophée eCAC 40, certes très courte pour l’instant. Pour nous, cela venait conforter une idée que nous ne cessons de développer. Le digital démocratise l’accès à la techno. Car là où régnait en maîtres les industriels, les acteurs de la banque/finance ont désormais l’occasion de faire parler la poudre de feu d’artifice.
Malheureusement, cette année a rétabli l’ordre d’avant. Ce qui pour nous, montre, si besoin était, que la transformation numérique a ouvert le terrain. Chacun, petit ou grand, peut faire la différence. Cela reste valable pour 2017.
Ce qui restera valable également c’est la montée en puissance de ces projets digitaux, ceux-là même qui donnent les moyens aux assurances et aux banques de se développer. Sur fond de coopération et collaboration déjà lancées avec les Fintech et autre InsurTech, de telles synergies sont appelées à se propager telle une traînée de poudre, malgré la frilosité de certains acteurs qui trouvent en ces petits poucets, des concurrents potentiels.
Tous doivent pourtant regarder dans la même direction, notamment quand il s’agit de lutter contre la cybercriminalité qui frappe les grands des autres pays mais jamais ceux de la France. Dans la finance, les banques des autres pays doivent être moins vertueuses ou alors les hackers peu « hactivistes » que ceux de l’Hexagone. Mais ce ne sera pas pour 216, l’année du grand acte de cybercriminalité dans l’assurance ou la banque. Nous ne saurions que nous en réjouir. Et que 2017 tienne les promesses de 2016.
Une année qui ne devrait non plus comme celle d’une grande fusion. Quoique… ! des rumeurs ont été émises sur la place publique sur le désormais possible rachat de Generali par AXA (encore !). Après une énième du genre, peut-on une fois de plus y prêter attention ? Tout le monde le devrait sachant qu’Allianz est désormais citée comme partie prenante dans ces données invérifiables.
Quoi qu’il en soit, 2016 va nous quitter bientôt, après nous avoir donné l’occasion de nous exprimer. Ceux qui n’ont pas fait mouche auront l’occasion de s’exprimer courant 2017. Le digital, encore lui, devrait prendre la forme de l’intelligence artificielle. Quelle sera la place de l’homme dans les choix à opérer ? Je ne ferai pas confiance à une réponse apportée par un Botnet.
