Treezor, spécialiste du du Banking -as-a-service, a interrogé plusieurs experts et professionnels pour faire le point sur un marché qui représentera 234 milliards d’euros de revenus d’ici 2027, contre 22.93 milliards d’euros en 2020, soit une croissance d’environ 40% par an. 

L’occasion de présenter les conclusions de son nouveau Livre Blanc « La Finance embarquée : 5 raisons de s’en emparer ». Objectif de cet ouvrage : Définir les grandes tendances autour de la finance embarquée, qui permet aujourd’hui aux entreprises d’intégrer rapidement la fonction paiement à leur chaîne de valeur. 

● Améliorer l’expérience client 

42% des acheteurs en ligne ont déjà abandonné leur parcours d’achat en raison de la complexité de la validation du paiement.Dès lors,proposer au client finaldes services f i n a n c i e r s v i a u n e p l a t e f o r m e B a a S ( B a n k i n g – a s – a – S e r v i c e ) , c ’e s t g a g n e r e n e f f i c a c i t é , grâce à des applications intuitives et fluides, qu’ils ont désormais l’habitude d’utiliser au quotidien. Désormais, chaque nouvel entrant sur le marché du digital peut augmenter sa proposition de valeur en embarquant la finance dans son parcours client. 

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« La partie paiement n’est pas le cœur de notre offre, néanmoins, il s’agit d’une composante essentielle de notre proposition de valeur. Cela nous permet de nous démarquer avec une valeur ajoutée très forte » , e x p liq u e Arthur Reboul, CEO de Leeto . 

● Une meilleure connaissance de son marché et de ses clients 

L’intégration de services financiers et bancaires permet de collecter des données relatives aux profils des clients et à leurs habitudes de consommation. Leur analyse permet également d’imaginer d e nouveaux services. 

⇨ « La donnée bancaire est un moyen de caractériser les offres complémentaires dont nos utilisateurs pourraient avoir besoin, telles que des offres d’assurance ou de carte premium. C’est un moyen d’offrir davantage de services en réponse aux attentes de nos clients » , indique Tristan Leteurtre, Président de Mooncard . 

● Une organisation plus efficace et plus productive 

Les investissements dédiés à la transformation digitale sont estimés à 3400 milliards de dollars en 2026 à l’échelle globale , contre 1 800 milliards de dollars pour l’année 2022. Dans ce contexte, l’intégration de services financiers permet aux entreprises d’être plus
efficaces, par exemple, via l’automatisation des ERP et l’intégration des systèmes de gestion. Tous les métiers sont concernés et les entreprises se dirigent donc vers des systèmes de gestion plus flexibles et accessibles en temps réel. Cette facilité de gestion est largement portée par les modules de finance embarquée qui s’insèrent sans coutures dans les applications. C’est ainsi, notamment grâce au développement des plateformes BaaS, qu’ont émergées les « néo-banques ». 

« Shine est une fintech qui s’est développée grâce au déploiement de l’Open Banking, dans la lignée des deux directives sur les services de pai ements, DSP1 et DSP2 », a t t e s t e Raphaël Simon, Managing Director de Shine. 

● De nouvelles sources de revenus 

L’une des grandes forces de la finance embarquée est l’interopérabilité des solutions, permettant d’élargir son offre de services. Conscient de ce fort potentiel, Treezor a ainsi intégré l’API de Franfinance dans son offre One -stop shop (point d’entrée uni que), lui permettant de proposer à ses clients une offre de crédit à la consommation.

⇨ « Nous nous adressons aux Fintechs et corporates qui souhaitent proposer à
leurs propres clients une offre de crédit clé en main, mais qui n’ont pas encore
atteint la tai lle critique nécessaire au développement de cette activité. » , explique André Gardella, CEO de Treezor . 

● Une technologie d’avenir  

Loin d’être une technologie figée, les plates-formes BaaS n’ont de cesse d’innover et d’apporter de nouvelles solutions. Le secteur des paiements évolue vite et l’ensemble des acteurs se doit de répondre à d’importants défis. Parmi ceux -ci se trouve celui de la technologie. Pour des raisons stratégiques, certaines entreprises ou Fintechs choisissent d’opérer sous leur propre agrément (obtenu auprès de l’ACPR en France) mais continuent d’utiliser le core banking d’une solution BaaS. 

« Depuis avril 2021, nous sommes un Établissement de Monnaie Électronique (EME) et nous sommes également, depuis décembre 2021, membre principal de Mastercard. Nous faisons appel à une solution BaaS sur des prestations que
nous ne souhaitons pas internaliser. Elle opère ainsi le lien entre les émetteurs 

et les banque s pour la partie paiement. C’est là un challenge de taille », affirme Quentin Vigneau, Head of Product Payment de Swile. 

➜ Pour découvrir l’intégralité du livre blanc, cliquez ici : https://www.treezor.com/fr/p/livre -blanc -finance -embarquee/ 

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

Site web : http://www.assurbanque20.fr

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