Si les porteurs de risques sont moins préparés au changement que leurs clients, ils peuvent toutefois s’appuyer sur les avancées technologiques et des partenariats pour anticiper les tendances.
Cette enquête met en avant différents enseignements : ainsi, elle note que les assureurs mettent du temps à répondre aux risques émergents. De ce point de vue, moins de 25% des entreprises à travers le monde et moins de 15% des particuliers estiment être suffisamment couverts pour les risques émergents qui découlent de grandes tendances de risques. D’autre part, selon le rapport qui estime que 83% des assurés particuliers sont moyennement ou fortement exposés aux cyberattaques et au risque d’épuiser leurs économies de leur vivant. Parmi les clients professionnels, 81% sont exposés aux frais de santé croissants des salaries, 87% aux cyberattaques et près de 75% sont menacés par des catastrophes naturelles de plus en plus nombreuses. Autres enseignements selon cette étude, les clients apparaissent mieux préparés au changement que les assureurs : ainsi, plus de la moitié (55%) des clients se disent prêts à explorer de nouveaux modèles d’assurance, mais seulement un quart (26%) des assureurs investissent dans ce domaine.
Du reste, selon l’enquête, les assureurs doivent innover et devenir des partenaires et des préventeurs : les capacités d’évaluation des risques peuvent être considérablement améliorées grâce à la mise en œuvre de l’apprentissage automatique, de l’intelligence artificielle (IA) et de l’analytique avancée, ainsi qu’à une collaboration efficace avec les InsurTechs. Si une majorité (57%) d’assureurs ont adopté l’IA, l’apprentissage automatique et l’analytique avancée, seuls 29% ont mis en place une évaluation automatisée des risques, et 20% seulement ont investi dans la collecte de données en temps réel via les objets connectés.
Méthodologie : cette enquête englobe 28 marchés et porte sur trois principaux secteurs : l’assurance vie, dommage et santé
