En France comme dans le monde, l’éditeur a réalisé une bonne année 2012. Les technologies du Big data, qui peinent à trouver des preneurs sur les marchés de la banque et de l’assurance, ont tiré ses résultats vers le haut.

Quand certains acteurs du décisionnel et de l’analytics sont économiquement à la peine, SAS annonce des résultats significatifs. Sa filiale française, qui fête ses trente ans d’implantation cette année dans l’Hexagone, annonce une croissance de 8,4 %. Elle démarre l’année 2013 sous de bons hospices, les Big data ayant, selon elle, suscité un grand intérêt de la part des sociétés françaises. Les autres offres de l’éditeur affichent également une croissance à deux chiffres, qu’il s’agisse des outils de gestion de la relation client, du management des risques, et la lutte anti-blanchiment.

Dans ce dernier cas, l’éditeur vient de marquer un point significatif en France où un grand groupe de protection sociale, en l’occurrence AG2R La Mondiale, a retenu son offre SAS Anti Money Laundering. Celle-ci sera exploitée pour renforcer les processus de lutte contre le blanchiment et accentuer la prévention. Outre-Atlantique, le groupe d’investissement de la Bank of America a pu réduire le délai de traitement de ses risques grâce aux composants SAS. En fait. Tous les secteurs d’activité sont au vert, de l’assurance à la banque en passant par la finance, la santé etc.

A l’échelle mondiale, l’assureur affiche également une très bonne année 2012. Un succès dû notamment à la percée de ses solutions d’analyse prédictive proposées sur le marché l’an dernier. Si l’éditeur met en avant leur succès auprès des entreprises de tous secteurs et tailles confondues, elles peinent, pour l’heure (?), à séduire les acteurs de l’assurance pourtant grands utilisateurs de ses outils statistiques. Le système SAS Visual Analytics dont la vocation est de faciliter l’adoption d’une nouvelle approche d’exploitation de données massives revendique déjà de nouvelles références sur des marchés autres que la banque et l’assurance. A la décharge du fournisseur américain, ces deux branches ont généralement tendance à suivre les mouvements d’innovation technologiques plutôt que les devancer. Nul doute, les premières réalisations significatives exciteront la concurrence, donnant ainsi, espérons-le, un coup de fouet à l’adoption des technologies du Big data sur ces marchés assis sur des mines d’informations à exploiter à des fins de connaissance client et de meilleure qualité de service.

En attendant, l’éditeur continue de caracoler en tête du classement des entreprises où il fait bon vivre. Ce constat confirmé au fil des ans l’a également été en 2012. Rien d’étonnant quand Jim Goodnight, CEO du groupe, souligne la corrélation entre bien-être des collaborateurs et excellents résultats de l’entreprise.

Emmanuel Mayega ©CAPA Conseil

Crédit : FreeDigitalPhoto.net

Amae Martin
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