Selon Suffren Assurance Associés, filiale du groupe Socaf, plusieurs arguments expliquent l’inflation que connaissent les tarifs de cette garantie.
Pour le groupe Socaf, « la situation économique des petits bailleurs confrontés à des impayés de loyers a tendance à s’aggraver depuis quelques années. En effet, bien plus que le surendettement des ménages, ce sont les délais de procédure qui augmentent inexorablement la dette locative et sa probabilité de recouvrement. » Et Jean‐Pierre Stephan, Président de la Socaf de préciser : « le non‐paiement des loyers par le locataire peut avoir des conséquences financières dramatiques pour les bailleurs, en particulier pour les petits bailleurs qui ont un besoin vital de compléter leur retraite ou ceux qui, doivent rembourser l’emprunt du bien loué, le plus souvent acquis également pour compléter les revenus. »
Or, « pour conserver cette garantie, les assureurs sont forcés d’appliquer une majoration tarifaire car les procédures sont de plus en plus longues : alors que la loi et les décrets prévoient des délais minimum légaux pour les différentes étapes de la procédure en cas d’impayés de loyers (par exemple : 2 mois après la fin du commandement de payer pour aller devant le tribunal d’instance) force est de constater qu’il n’existe malheureusement pas de délais maximum à respecter. C’est ainsi que, sur de plus en plus de tribunaux d’instance encombrés, les dates d’audience sont fixées à plus de 6 mois voire 8 mois et malheureusement cette dérive s’opère à tous les stades de la procédure », indique le communiqué de presse publié par la Socaf.