Tel est le résultat publié par le cabinet d’outsourcing ISG dans le cadre de son Index dédié à l’évolution de l’activité de l’externalisation, pour le 3èmetrimestre 2014, dans la zone EMEA.
Le Q3 EMEA ISG Outsourcing Index évalue les contrats d’externalisation d’une valeur supérieure à 4 millions d’euros. Sa dernière publication montre un ralentissement de l’outsourcing au troisième trimestre 2014. Pour autant, la valeur totale annuelle des contrats d’infogérance pour l’année dernière avoisine les 7 milliards d’euros. Il s’agit du troisième meilleur résultat atteint à cette période de l’année sur les dix dernières années. Une performance qui suscite en Lyonel Roüast, Partner et Président SEMEA (Europe du Sud, Moyen Orient et Afrique) d’ISG le commentaire suivant : « Suite à un premier semestre solide, nous nous attendions à ce que l’activité marque une pause dans la région au troisième trimestre et c’est ce qui s’est produit. Nous pensons que cette pause est temporaire et que l’activité va reprendre de nouveau au quatrième trimestre, en nombre de contrats signés et en valeur. La performance impressionnante de marchés moins matures, en France et dans les pays du sud de l’Europe particulièrement, est une autre raison de se montrer optimistes pour la suite. Nous avons toutes les raisons dépenser que 2014 sera une très bonne année pour l’outsourcing dans la zone EMEA. Toutes les entreprises revoient en ce moment leur stratégie de sourcing pour tirer parti de l’ensemble des composants et modèles divers aujourd’hui qui s’offrent à eux : Cloud, SAAS, shared services, captive, selective outsourcing, nearshore, offshore, Joint Venture, etc. Ces entreprises souhaitent profiter de la variété accrue et des toutes dernières évolutions et innovations de l’industrie. En France le phénomène est très marqué chez les grands comptes. C’est une des causes de la croissance du marché de l’outsourcing, en nombre de contrat notamment.»
Dans la bancassurance et l’assurance, l’externalisation est, ces derniers temps, portée par la perspective de l’entrée en vigueur de l’ANI. Soucieux de se donner tous les moyens de succès, certains acteurs privilégient la sous-traitance de leurs processus. C’est le cas de Suravenir, qui vient de s’associer à Owliance, un des Pure players du secteur. L’opérateur propose à la fois du BPO et de l’externalisation technologique.
