Derrière l’Open data, se confine la notion de partage des données. A l’heure du digital généralisé et d’un monde « data driven », ce concept qui désigne des données auxquelles n’importe qui peut accéder, utiliser ou partager, occupe une place de plus en plus importante en France.
Ce pays qui, naguère était l’un des pionniers en la matière, devient cette année, le premier dans ce domaine. Selon l’étude, il totalise un score de 97,5 %. Viennent ensuite des pays comme l’Irlande, l’Espagne, la Pologne et l’Estonie.
Opendata vs RGPD ?
Dans un environnement public marqué par la norme RGPD, l’Open Data avance. Pour autant, là où cette réglementation est censée assurer la confidentialité des données, elle peut donc être considérée comme aller à l’encontre du principe de l’Open Data visant à mettre l’information à disposition de tous. Si les deux concepts pourraient sembler incompatibles sur le terrain, la loi française a heureusement anticipé l’entrée en vigueur du RGPD.
Ainsi, la loi Lemaire et l’article L.312-1-2 du code des relations entre le public et l’administration aux collectivités permet de mettre à disposition l’ensemble des informations concernant le public, mais uniquement en rendant au préalable impossible l’identification des personnes concernées par ces données personnelles.
Perimètre de l’étude : L’Open Data Maturity Report 2021 met à nu les progrès effectués par les pays européens dans la publication et la réutilisation des données ouvertes. Le périmètre retenu cette année couvre les États membres de l’UE27, ainsi que les pays de l’AELE (Islande, Norvège et Suisse). Y ont également été pris en compte la Géorgie et l’Ukraine, le Monténégro et le Royaume-Uni.