Les effets du scandale du constructeur allemands vont-ils s’arrêter aux frontières de la France comme c’était le cas pour le nuage de Tchernobyl ? Pas si sûr.
Hier, Ségolène Royal ministre de l’Ecologie, a annoncé la mise en place d’une commission indépendante. Sa mission est de conduire des « tests aléatoires » sur une centaine de voitures dans l’Hexagone, l’objectif étant de s’assurer qu’elles respectent les normes d’homologation, suite au scandale Volkswagen.
De son côté, Patrick Blain, président du CCFA (Comité des constructeurs automobiles français,) a rappelé une fois de plus que les constructeurs français « n’avaient en aucun cas fraudé à la manière du constructeur allemand ; cependant, il a reconnu qu’il fallait démontrer ces allégations.
En outre, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie a appelé le 24 septembre à « ne pas agiter les peurs » autour du moteur diesel. Et a considéré que « dans l’affaire Volkswagen, il était nécessaire d’être extrêmement précis et clair. A l’AFP, il a déclaré : « c’est une fraude aujourd’hui vis-à-vis des gouvernements et des consommateurs sur un logiciel. Ça n’est pas une fraude qui est liée au moteur lui-même ou au principe même du diesel.»
Le nuage diesel de Volkswagen est certes arrivé en France. Mais il semble pour l’heure, être contenu.