Dix ans après le lancement de Twitter, le hashtag serait-il devenu un actif critique de l’entreprise au même titre que le nom de domaine ? Thomson Reuters CompuMark répond par l’affirmative, dans une étude récente qu’il a conduite.
Selon les observateurs, le dépôt d’un hashtag ces dernières années serait passé d’un cas isolé à une pratique commune à travers le monde. Au point que certaines grandes entreprises le considèrent comme un actif essentiel au même titre que leur nom de domaine. Et, de ce point de vue, doivent le protéger.
L’étude récente de Thomson Reuters CompuMark montre qu’en 2010, seulement sept entreprises avaient formulé des demandes de dépôt de hashtags spécifiques. Parmi celles-ci, cinq ont été accordées. Et considère que tout au long des prochaines années, la pratique du dépôt de hashtag va exploser, avec un nombre de demandes qui devraient presque doubler chaque année.
Autres enseignements de cette enquête, sur l’année 2015, 1.398 demandes de hashtags spécifiques ont été déposées. Et au cours des 5 dernières années, 2.898 demandes ont été faites, à l’échelle mondiale, pour déposer des hashtags. Depuis l’année dernière, les Etats-Unis devancent tous les pays avec le plus de demandes de hashtags (1.042). Suivi du Brésil (321), la France (159), le Royaume-Uni (115) et l’Italie (115). Les Etats-Unis représentent presque 1/3 des demandes de hashtags déposées lors de ces 5 dernières années. Le Japon et la Chine à eux deux sont impliqués dans moins de demandes de hashtags que le Guatemala seul.