Selon cet acteur, une décision de Bruxelles en préparation risquerait d’entraîner la perte de 10.000 emplois dans l’univers de la gestion de patrimoine. Après l’entrée en vigueur des clauses de désignation qui entraîneraient la suppression de près de 50 000 postes dans le courtage, l’intermédiation serait donc une fois de plus fragilisée !
En annonçant la suppression de la rétrocession des frais de gestion sur OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), Bruxelles menacerait l’avenir des Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants (CGPI). C’est, en tous cas, le point de vue du Cercle France Patrimoine qui a décidé d’alerter l’opinion sur une telle décision. Celle-ci risque « fort d’anéantir toute objectivité et indépendance dans les choix patrimoniaux. Cette rétrocession représente une part essentielle de la rémunération des CGPI. Quand M. Durant souscrit un contrat d’assurance-vie auprès de son conseiller, il paie des frais de gestion comme dans une banque. Une fois le contrat enregistré, la compagnie d’assurance qui porte ce contrat rétrocède une partie des frais de gestion au conseiller, au titre de sa rémunération. Un système vieux comme la profession elle-même qui permet aux CGPI d’exercer en toute indépendance depuis plus de 25 ans. Or, c’est au nom de cette indépendance que Bruxelles veut supprimer cette partie de rétrocession sur OPCVM et la remplacer par une facturation directe au client, par le biais d’honoraires », indique cet organisme ».
Pour mémoire, le Cercle France patrimoine emploie une trentaine de membres répartis sur toute la France. Il s’agrandit au fil du temps avec l’arrivée de nouveaux
membres.
