Après les exercices de stress test et de recapitalisation menée ces deux dernières années, l’Autorité Bancaire Européenne vient de collecter les données des établissements destinées à être publiées.
Dans une optique de transparence, cet exercice devrait contribuer à renforcer la discipline de marché. Elle a également vocation à dissiper les doutes sur les expositions des banques européennes. BNP Paribas, Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole et Société Générale sont les quatre acteurs français impliqués dans cette opération qui s’appuie sur les arrêtés du 31 décembre 2012 et du 30 juin 2013.
Ces informations détaillent la composition des fonds propres prudentiels et celle des risques pondérés, les montants d’exposition souveraines ventilés par pays et par maturité, les risques de crédit par catégorie d’exposition et ceux relatifs aux expositions de marché et de titrisation.
Selon l’Autorité de Contrôle prudentiel et de Résolution, «il ne s’agit en aucun cas d’un test de résistance, ces informations n’incluent par conséquent aucune composante de « stress ». On peut comprendre sa prudence quand on sait que par le passé, les tests réalisés par les organismes bancaires n’ont pas pu révéler les failles ayant causés les récentes crises pourtant d’une violence particulière.