Les principales associations professionnelles nationales ou transnationales de l’assurance ont décidé de se regrouper pour donner naissance à une Fédération mondiale de l’assurance. Celle-ci représentera 87 % du marché mondial de l’assurance estimé à 4 500 Mds USD en 2011.
Trente et une associations d’assurance ont officiellement annoncé, mardi 9 octobre à Washington, la création de la Fédération Mondiale des Associations d’assurance (FMAA). La structure est plus connue sous son acronyme anglais Global Federation of Insurance Associations (GFIA).
La GFIA regroupe toutes les associations professionnelles de l’Union européenne soit directement, soit indirectement via la Fédération européenne Insurance Europ (ex-CEA). Le secteur mutualiste est également affilié à travers l’Association européenne des mutuelles et des coopératives d’assurance (AMICE). Toutes les grandes organisations professionnelles Nord-américaines sont aussi représentées, ainsi que la Federacion Interamericana de Empresas de Seguros (FIDES) pour l’Amérique Latine. En Asie, la FGIA intègre les associations professionnelles japonaises et Sud-coréenne, tandis que l’Afrique est représentée par l’association professionnelle Sud-africaine.
Au total, la FGIA représente 87 % des 4 500 Mds USD de primes encaissées au niveau mondial en 2011, selon Swiss Re.
« C’est un grand jour pour l’industrie des assurances du monde entier. La GFIA permettra à nos associations de répondre en temps opportun aux enjeux internationaux qui touchent notre industrie, et elle se fera notre porte-parole », a notamment déclaré Frank Swedlove, élu président de la FGIA et, par ailleurs, président de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes. Recardo Arias, secrétaire général de la FIDES, est élu vice-président, tandis que le secrétariat général de la FGIA est confié à Michaela Koller, directrice général de Insurance Europ.
Selon ses promoteurs, la FGIA participera activement à l’étude d’un large éventail de questions touchant l’industrie mondiale des assurances, comme le débat sur le risque systémique, la mise au point du ComFrame (le cadre commun de contrôle des groupes d’assurances actifs à l’échelle internationale, initié par l’Association Internationale des Contrôleurs d’Assurance), les enjeux en matière de pratiques commerciales et les initiatives liées à l’inclusion financière et à la lutte contre le blanchiment de capitaux.
Mohamed Fadili ©CAPA Conseil
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