Pas d’entreprise éthique et responsable sans une communication qui soit tout à fait capable de le faire savoir. Or, mettre en œuvre ce type de messages reste encore complexe pour certains communicants qui manquent parfois d’informations. Leurs questionnements sont en tout cas de bons indicateurs de la montée en puissance de la RSE dans les groupes.

Communication & Entreprise, première organisation professionnelle de communicants de France, a publié une étude sur la communication responsable*. Il en ressort un réel intérêt pour la question puisque les répondants à l’enquête estiment que les principaux enjeux de la communication vis-à-vis de la société sont notamment « la pédagogie, le partage, servir le lien social, servir l’entreprise son image et sa notoriété ».

Ainsi, faire de la communication de façon responsable afin de traduire les engagements des groupes est bien perçu. Et si 67 % des personnes interrogées se disent suffisamment informées sur ce qu’est la communication responsable, elles sont encore 38 % à la confondre avec une communication sur le développement durable. Les organisations doivent être elles-mêmes plus au clair sur ce qui relève d’une approche responsable ou d’une démarche durable, bien que les deux thèmes se recoupent dans certains cas.

D’où la nécessité de produire des documents et des supports ad hoc afin de faciliter la compréhension de ces enjeux pour les communicants mais aussi de leur donner les moyens de les traduire au sein de leurs messages. A noter que les documents de l’Ademe (comme le guide online) sont évoqués parmi les supports utilisés. La tendance devrait perdurer puisque 68 % des interviewés sont persuadés que les dirigeants d’entreprise ont bien saisi l’opportunité qu’apporte la communication responsable comme « d’aider l’organisation à renforcer la confiance de ses parties prenantes » (79%), « d’être un vecteur d’innovation » (65 %) ou encore « de permettre aux communications de gagner en efficacité » (43 %).

Enfin, pour la plupart des répondants, la communication responsable est surtout vectrice d’éthique et de transparence, reprenant à leur compte les exigences des parties prenantes et de la société civile.

Yaël Bouvier ©CAPA Conseil

*« La communication responsable en 2012 : état des lieux et perspectives », étude menée auprès de 200 adhérents et non adhérents à Communication & Entreprise, décembre 2012.

Crédit : FreeDigitalPhoto.net

 

Amae Martin
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