Dans un contexte économique 2013 attentiste, la Carac a présenté des résultats financiers positifs. Parmi les points forts de son activité de l’année précédente, la bonne tenue de sa collecte en assurance vie (+14,8 %).

Sous réserve de son approbation par l’Assemblée générale, la Carac affiche en 2013 un résultat net de 58 millions d’euros. Parmi les points forts de son bilan d’activité, une augmentation de la collecte sur ses produits d’assurance-vie (+ 14,8 %). Cette bonne tenue est le fruit de ses solutions d’assurance-vie, particulièrement de son Compte Épargne Carac, du Compte Épargne Famille et d’Entraid’Épargne Carac qui ont affiché des performances remarquables. D’autre part, la collecte nette reste une nouvelle fois positive. Tout comme le nombre d’adhérents, qui poursuit sa progression (+ 1,42 %) à l’image du volume de garanties gérées (+ 2,02 %).

Selon le groupe, « les résultats de la gestion financière et immobilière ont permis de renforcer la solidité de la Carac. En vue de la mise en œuvre complète de la réglementation Solvabilité II, la Carac a poursuivi la dotation de ses fonds propres en y affectant le résultat de l’année 2012 (55,3 millions d’euros). Le résultat net 2013 de 58 millions d’euros sera également affecté aux fonds propres pour 2014, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale. Parallèlement, la provision pour participation aux excédents a été dotée et s’élève à 182,4 millions d’euros. Cette provision reflète la capacité de la mutuelle à assurer la pérennité des rendements. » Quant au taux de couverture de la marge de solvabilité il ressort à 252 %, hors plus-values latentes et à 664 % après prise en compte des plus-values latentes. Selon le groupe, « cette gestion financière rigoureuse et efficace, permet de sécuriser les actifs sur le long terme tout en assurant une performance régulière du portefeuille. »

Commentant ces résultats financiers, Guillaume Ville, directeur du patrimoine a déclaré : «En 2013, les investissements ont été orientés principalement vers les obligations d’État et les obligations d’émetteurs du secteur privé. L’exposition aux actions a été renforcée, ce qui a contribué positivement à la performance du rendement de l’ensemble du portefeuille. Par ailleurs, la diversification dans les autres classes d’actifs (prêts aux entreprises et aux collectivités, en immobilier d’habitation ou de commerce dans des fonds et fonds d’infrastructures) a été maintenue en accompagnant la croissance du portefeuille par de nouveaux investissements ».

Emmanuel Mayega
A propos de l'auteur

Directeur de la rédaction et de la publication du magazine Assurance & Banque 2.0 et de ce site, Emmanuel a une connaissance accrue de l’intégration des technologies dans l’assurance, la banque et la santé. Ancien rédacteur en chef de ce magazine, il a pendant plus d'une décennie été rédacteur en chef adjoint d’Assurance & Informatique Magazine. ll est un observateur affûté du secteur. Critique, il se définit comme esprit indépendant et provocateur, s’il le faut.

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