L’assureur mutualiste vient de clore ses comptes pour les six premiers mois de l’année 2016. Et présente un chiffre d’affaires consolidé de 3,13 Mds d’euros, soit une progression de 6,3 % par rapport au 30 juin 2015 (+3,4 % à périmètre constant). Mais son résultat net part de groupe a dévissé.
Plus généralement, ce dernier s’élève à +15 millions d’euros en normes IFRS contre +146 millions au premier semestre 2015 ; les fonds propres part du groupe en normes IFRS ont atteint 3,23 milliards d’euros, en progression de 1,6 % par rapport au 31 décembre 2015. Quant au nombre de clients/sociétaires, il a progressé de 0,7 % pour atteindre 5,24 millions d’assurés.
Des résultats techniques en berne
On le voit, l’assureur affiche, à mi-chemin, un résultat en baisse. Comment l’expliquer ? Techniquement, « la sinistralité exceptionnelle constatée en dommages (inondations et dommages corporels lourds) n’a pu qu’être partiellement absorbée par la réassurance, celle-ci prenant notamment la forme d’un traité climatique en excédent annuel », explique le groupe.
Ajouté à cela sur le plan financier, des marchés d’actions en berne au 1er semestre 2016 alors que le 1er semestre 2015 avait au contraire bénéficié d’une conjoncture très positive, Macif présente « un différentiel de résultat financier significatif, amplifié par les effets de mise en juste valeur des normes IFRS. »
Il n’empêche, les activités semblent se maintenir à un niveau acceptable. En dommages, les cotisations enregistrent une hausse de 1,0 %, à 1,5 Mds d’euros (à périmètre constant). La contribution du secteur au résultat net part du groupe a fortement diminué (-20 M€ vs 109 M€ au 30 juin 2015), en lien avec la dégradation de la marge technique, qui s’établit à -72 M€.
En santé/prévoyance, les cotisations (483 M€) progressent de 2,7 % à périmètre constant. La contribution du secteur au résultat net part du groupe est en nette progression (24 M€ vs 15 M€), grâce à l’amélioration de la marge technique, qui atteint +26 M€.
En assurance vie, l’encaissement (1,1 Md€) présente une hausse de 7 % par rapport au premier semestre 2015 ; pour autant, les sorties ont fortement progressé. Corollaire, la collecte a diminué (235 M€).
Du Côté bancaire, le début de l’année 2016 est marqué par la poursuite du développement avec133 000 clients / sociétaires bancarisés fin juin 2016, dont les dépôts et épargne atteignent 404 M€. En la matière, la contribution du secteur au résultat net part du groupe a dévissé, passant de 19 M€ à 7 M€.